EVIL DEAD (Gifs animés)

LA PEUR AU VENTRE (Gifs animés)

 

HARDGORE (Gifs animés)

ENTRAILS OF A BEAUTIFUL WOMAN (Critique + Gifs animés)

(美女のはらわた aka GUTS OF A BEAUTY)

 

de Kazuo Gaira Komizu

avec Megumi Ozawa, Ayako Ishii, Seira Kitagawa, Ken Yoshizawa, Shinji Sekikawa, Kazuhiro Sano, Kimiya Kôdagawa, Yoshinari Yoshie...

Fantastique – Rape and revenge / Japon (1976)

Des yakuzas impliqués dans la traite des jaunes et le trafic de drogue ont enlevé une jeune femme. Après avoir été violée et droguée, elle réussit à s’échapper mais décède juste après avoir été recueillie par une psychologue adepte de l’hypnose. Cette dernière décide de retrouver les assassins et de les punir…

Kazuo Gaira Komizu s’est spécialisé dans les films autres et après avoir réalisé ENTRAILS OF A VIRGIN, il dirige la même année, avec apparemment plus de moyens, ENTRAILS OF A BEAUTIFUL WOMAN. Moins brouillon et mieux écrit que son prédécesseur et son démon plein de boue, les deux films ont malgré tout de nombreux points communs comme cette passion très japonaise pour les viols. En effet, pléthore de pinku eiga exploitent ce filon racoleur dont le public nippon semble si friand.

PRINCESSE (Critique)

(PRINCESS)

de Anders Morgenthaler

avec Thure Lindhardt, Stine Fischer Christensen, Jens Arentzen, Rasmus Bjerg, Christian Tafdrup, Campbell Snavely, Gunnar Wile, Margrethe Koytu, Rikke Hallund, Henrik Ipsen, Karen Rosenberg...

Animation – Action - Drame / Allemagne – Danemark (2006)

August, le frère d’une star du X morte par overdose, décide de récupérer sa nièce de 5 ans, Mia, pour s’en occuper. Après s’être rendu compte qu’elle a été abusée et

violentée, August disjoncte et part en croisade contre les pornographes qui exploitent encore l’image de sa sœur...

Destiné à un public adulte et averti, PRINCESSE mélange animation et prises de vue réelles. L’animation au dessin assez simple et peu fluide peut surprendre mais ce parti-pris esthétique est vite oublié tant l’ensemble est d’une redoutable efficacité. Les scènes avec des acteurs correspondent à des flash-back qui permettent d’éclairer le spectateur sur la genèse des personnages.

Le fait que le personnage principal, totalement déconnecté de la réalité, navigue entre folie et mysticisme permet au réalisateur beaucoup d’excès et les scènes violentes et dérangeantes se succèdent. Toutefois, la tendresse et la poésie sont également très présentes et cette rencontre entre cet homme désabusé qui tombe dans la violence aveugle et cette enfant déjà détruite par la vie à 5 ans permet aussi de jolis moments.