15 juillet 2017
14 juillet 2017
FAIS UN VŒU (Critique)
(MAKE A WISH aka LESBIAN PSYCHO)
de Sharon Ferranti
avec
Moynan King, Virginia Baeta, Hollace Starr, Melenie Freedom Flynn,
Amanda Spain, Lava Alapai, Nora Stein, Eric Vichi, Neil Wilson...
Sur le papier, FAIS UN VŒU a de la gueule. Imaginez plutôt : un slasher lesbien avec de l’humour dedans. Le rêve pour tous les cinéphiles hétéros, non ?
J'étais
donc en droit d'espérer un film avec des filles dénudées jouant entre
elles, des meurtres bien déviants et craspecs pour les punir de leurs
pêchers, des vannes toutes pourries mais funs et un combat final
d'anthologie entre une tueuse masquée et la plus prude de nos lesbiennes
(oui, je sais, ça fait beaucoup...).
Et là, quelle déception !
Il y a bien des lesbiennes profitant d’un week-end
de camping pour folâtrer mais, mon dieu, que ces demoiselles sont
pudiques ! D’un autre côté on est pas dans un Dorcel, donc, jusque là je
suis indulgent : il n’y a pas tromperie sur la marchandise.
Ca
commence déjà à se gâter avec l’humour. Celui-ci se limite en effet à
quelques calembours pas assez mauvais pour être bons et à trois blagues
potaches pas drôles.
Mais là où on atteint des sommets de nullité, c’est au niveau des meurtres. Ceux-ci sont
mal filmés et mal amenés par une parodie de mise en scène. Ni flippants,
ni malsains, ils ne font jamais mouche. Et ça c’est impardonnable : on
est quand même censé être dans un slasher.
Vous
ajoutez à tout cela un scénario aussi vide qu’une bouteille en fin de
soirée et vous obtenez une pelloche sans aucun intérêt.
Alors que reste-t-il à ce film ? Eh bien, un superbe argument de vente auquel il est difficile de résister…
08 juillet 2017
ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS (Réplique de la mort qui tue)
"- C'est une question indiscrète peut-être ?
- Non. J'estime que les questions ne le sont jamais, mais les réponses bien souvent."
04 juillet 2017
VIERGES POUR LE BOURREAU (Critique)
(IL BOIA SCARLATTO aka BLOODY PIT OF HORROR aka FILLES POUR LE BOURREAU aka THE RED HANGMAN...)
avec Mickey Hargitay, Luisa Baratto, Walter Brandi, Rita Klein, Moa Tahi, Femi Benussi, Alfredo Rizzo, Barbara Nelli, Ralph Zucker...
Epouvante / Etats-Unis - Italie (1965)
Pendant
l’Inquisition, le Bourreau écarlate, un assassin sanguinaire, est
enfermé à jamais dans une Vierge de Nuremberg. Avant de rejoindre sa
dernière demeure, il jure de revenir se venger.
Trois
siècles plus tard, une troupe d’acteurs pénètre illégalement dans un
château afin de réaliser un roman-photo d’horreur. Surpris par les
serviteurs du châtelain, les importuns sont priés de décamper
immédiatement. Mais le propriétaire des lieux se ravise et leur offre
l’hospitalité pour une nuit, à la condition qu’ils ne troublent point sa
quiétude et qu’ils évitent de traîner du côté des souterrains du
château. Ce qu’ils s’empressent bien évidemment de faire, descellant
malencontreusement le sarcophage du fameux bourreau…
Cette
histoire de malédiction n’est bien sûr qu’un prétexte pour accumuler
les meurtres et les scènes de tortures. Elles-mêmes prétexte à quelques
plans osés pour l’époque. En effet, les jolies jeunes femmes présentes
dans la troupe, dont Femi Benussi (LES MILLE ET UNE NUITS EROTIQUES) alors débutante , se retrouvent à la moindre occasion en petite tenue, même si la caméra reste très chaste.
Lors
de ce florilège de crimes et de tortures, un stratagème diablement
alambiqué retient plus particulièrement l’attention : dans une pièce
immense, une jeune femme, uniquement protégée par son bikini, se
retrouve prisonnière d’une gigantesque toile d’araignée dont les fils
sont reliés à des arcs prêts à décocher une flèche au moindre contact.
En parallèle, une araignée factice toute cheap mais aux pattes
empoisonnées se rapproche inexorablement de la belle...
01 juillet 2017
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