(DVÆRGEN aka THE ABDUCTED BRIDE aka SATANIKA ORGIA aka DAS HAUS DER VERLORENEN MADCHEN)
de Vidal Raski
avec
Torben Bille, Anne Sparrow, Clara Keller, Tony Eades, Gerda Madsen,
Jeanette Marsden, Lisbeth Olsen, Jane Cutter, Werner Hedman...
Dwarfsploitation - Danemark / Etats-Unis (1973)
THE SINFUL DWARF est l'occasion idéale d'inaugurer une nouvelle catégorie dans ce blog : "Dwarfsploitation".
Pourquoi en anglais me demande un disciple de Jacques Toubon (pour les
plus jeunes d'entre vous il s'agit d'un ancien Ministre de la Culture et
de la Francophonie qui voulait qu'on dise "coup de pied de coin" plutôt
que "corner" quand on jouait au football… oups, à la balle au pied) ?
Tout simplement parce que c'est totalement imprononçable pour tout
Français qui se respecte et que ça a plus de gueule que "film d'exploitation avec des nains dedans".
THE SINFUL DWARF
est donc l'histoire d'un nain, Olaf, qui dirige avec sa maman une
pension de famille miteuse. Comme les fins de mois sont difficiles, ce
petit couple travaille plus pour gagner plus : ils séquestrent des
femmes dans leur grenier, les rendent accrocs à la drogue pour les
transformer en esclaves sexuelles. Tout se passe donc pour le mieux dans
le meilleur des mondes quand Mary et Peter, un jeune couple sans le
sou, louent une chambre. La jeune femme étant très jolie et trop
curieuse, les tauliers y voient l'occasion de renouveler leur cheptel…
Pur film d'exploitation, THE SINFUL DWARF ne s'embarrasse guère d'une quelconque cohérence. Olaf
attire par exemple une de ses victimes avec un jouet d'enfant (jeux de
nains, jeux de vilains) et la kidnappe comme si de rien n'était, en
plein jour. Le but du film est ailleurs : montrer de la chair et là, le
contrat est rempli. Les captives sont bien sûr nues en permanence prêtes
à l'emploi, la tenancière n'hésite pas à sortir ses loches de temps en
temps et l'héroïne n'est pas plus avare de ses charmes (qu'elle a
nombreux). Petite déception : Olaf restera pudique.
Paradoxalement, malgré le lot de tares dont il est affublé : nain libidineux et boiteux, grimaçant
constamment, voyeur, violeur, proxénète (un vrai héros de conte de
fée !), ce n'est pas ce personnage que l'on retient du film tant il est
éclipsé par celui de la mère, ex-chanteuse de cabaret, alcoolique et
complètement givrée, qui ne cesse de revivre ses belles années en
interprétant des extraits pathétiques de ses anciens numéros.
Forcément culte, THE SINFUL DWARF
n'est malheureusement guère palpitant, l'action étant trop répétitive
pour ne pas devenir lassante. Quelques scènes de très mauvais goût et
bien barrées séduiront tout de même l'amateur de bisseries. Malgré cette
"réussite", la plupart du casting a disparu de la circulation et il
semblerait que le réalisateur ne réitéra pas l'expérience…
Film forcément culte qui intéressera à coup sûr les ados puisque, on le voit bien sur la première photo, ce nain diabolique a inspiré la coiffure des débuts de Justin Bieber et de quelques millions de jeunes !!!
RépondreSupprimerCapillairement vôtre
JP