(IL BOIA SCARLATTO aka BLOODY PIT OF HORROR aka FILLES POUR LE BOURREAU aka THE RED HANGMAN...)
avec Mickey Hargitay, Luisa Baratto, Walter Brandi, Rita Klein, Moa Tahi, Femi Benussi, Alfredo Rizzo, Barbara Nelli, Ralph Zucker...
Epouvante / Etats-Unis - Italie (1965)
Pendant
l’Inquisition, le Bourreau écarlate, un assassin sanguinaire, est
enfermé à jamais dans une Vierge de Nuremberg. Avant de rejoindre sa
dernière demeure, il jure de revenir se venger.
Trois
siècles plus tard, une troupe d’acteurs pénètre illégalement dans un
château afin de réaliser un roman-photo d’horreur. Surpris par les
serviteurs du châtelain, les importuns sont priés de décamper
immédiatement. Mais le propriétaire des lieux se ravise et leur offre
l’hospitalité pour une nuit, à la condition qu’ils ne troublent point sa
quiétude et qu’ils évitent de traîner du côté des souterrains du
château. Ce qu’ils s’empressent bien évidemment de faire, descellant
malencontreusement le sarcophage du fameux bourreau…
Cette
histoire de malédiction n’est bien sûr qu’un prétexte pour accumuler
les meurtres et les scènes de tortures. Elles-mêmes prétexte à quelques
plans osés pour l’époque. En effet, les jolies jeunes femmes présentes
dans la troupe, dont Femi Benussi (LES MILLE ET UNE NUITS EROTIQUES) alors débutante , se retrouvent à la moindre occasion en petite tenue, même si la caméra reste très chaste.
Lors
de ce florilège de crimes et de tortures, un stratagème diablement
alambiqué retient plus particulièrement l’attention : dans une pièce
immense, une jeune femme, uniquement protégée par son bikini, se
retrouve prisonnière d’une gigantesque toile d’araignée dont les fils
sont reliés à des arcs prêts à décocher une flèche au moindre contact.
En parallèle, une araignée factice toute cheap mais aux pattes
empoisonnées se rapproche inexorablement de la belle...
Hormis cette scène délicieusement kitch, qui n’est pas sans rappeler quelques bisseries dont LE DIABOLIQUE DOCTEUR Z de ce cher Jess Franco ou LES NUITS PERVERSES DE NUDA de Luigi Batzella, les tortures sont plutôt basiques.
Une
simplicité qui n’empêche pas à certains sévices d’avoir un fort
potentiel érotique et sadique. Voir, pour s’en convaincre, la scène où
deux femmes attachées tournent devant des lames que leur tortionnaire
rapproche petit à petit de leur poitrine. La chair et les dessous chics seront lentement déchirés et la pointe d’un sein sera, pour l’occasion, furtivement dévoilé. Hautement sensuel.
Mis à part son érotisme prude, un des points forts du film, une fois n’est pas coutume, est la présence de Mickey Hargitay qui, pour notre plus grand plaisir, en fait des caisses, se jetant,
comme un gamin qui découvre ses nouveaux jouets sous le sapin, d’un
instrument de torture à un autre, écartelant ici, lacérant là… Les
muscles continuellement bandés et les yeux exorbités, l’acteur semble
tellement habité par le rôle qu’il éclipse sans difficulté le héros
interprété par le terne Walter Brandi aussi charismatique qu’une andouille de Vire et ceci malgré une "spectaculaire" scène de sauvetage au coupe-ongles.
Edité par ARTUS FILMS, dont le catalogue est décidément plein de surprises, VIERGES POUR LE BOURREAU est un petit plaisir qui mérite amplement le détour.
Ne jamais se fier au bikini : il cache souvent de gros obus !!!
RépondreSupprimerGPT :-)