(EXPONERAD aka EXPOSED aka DIARY OF A RAPE)
de Gustav Wiklund
avec Christina Lindberg, Heinz Hopf, Björn Adelly, Janne Carlsson, Birgitta Molin, Siv Ericks, Tor Isedal...
Pendant
une soirée, Léna, une étudiante, pose nue pour des photos coquines.
Victime d’un chantage de la part du photographe, elle est obligée de
prendre part aux parties fines qu’il organise et d’avoir des relations
sexuelles avec ses invités, hommes ou femmes…
Difficile à la lecture de ce "pitch", de ne pas voir entre LA POSSEDEE et le culte THRILLER
certains points communs. Outre la présence de Christina Lindberg et de
Heinz Hopf, des similitudes existent au niveau du scénario. En effet,
comme dans le rape and revenge de Bo Arne Vibenius, l’héroïne se
retrouve sous l’emprise d’un homme, non par la drogue mais par le
chantage, non pour l’argent mais par perversion.
Comme dans ANITA,
autre film érotique avec Christina Lindberg, le réalisateur utilise le
contraste qui existe entre son visage juvénile et ses formes
affriolantes afin d'accentuer son propos. Malheureusement, son jeu
d’actrice n’est pas au niveau de son physique, le manque d’expression de
l'actrice, qui semble continuellement ailleurs, nuit quelque peu au
film, comme c'était déjà le cas dans THRILLER.
Difficile dans ces conditions d’éprouver une quelconque empathie envers
cette jeune étudiante qui fantasme des scènes de sexe et de violence,
qui veut fuir sans vraiment le faire et qui cherche l’amour sans
vraiment le vouloir. Le personnage de Léna devient alors très vite
irritant tant on a envie de la secouer (il s’agit là d’une image) pour
la faire réagir. On suit donc ses pérégrinations au gré de ses
rencontres jusqu’à un final très sombre qui aurait mérité une approche
plus subtile.
Récit désespéré (et souvent désespérant...) d'une post-adolescente livrée à elle-même, LA POSSEDEE
est plus un drame qu'une polissonnerie, et son érotisme, malgré un
sujet racoleur, se limite à quelques gentillettes scènes de nudités que
le réalisateur nous ressert plusieurs fois grâce aux nombreux flash-back
du film. Ces scènes n’apportant au final qu’une plus-value très
relative à ce film peu captivant.
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