(aka ROBERT KURTZMAN'S THE RAGE)
avec Andrew Divoff, Erin Misty Mundae Brown, Ryan Hooks, Sean Serino, Rachel Scheer, Anthony Clark, Christopher Allen Nelson, Reggie Bannister, Alan Tuskes...
Un
savant fou cherche à propager une épidémie afin d'anéantir les
Etats-Unis. Pour parvenir à ses fins, il poursuit ses expériences sur
des cobayes non volontaires qui, une fois le virus inoculé, se
transforment en monstres assoiffés de chair fraîche. Rien ne se passe
comme prévu et un cobaye porteur du virus s'enfuit. A quelques
encablures de là, un groupe de métal, les Mushroomhead, donne un concert
et une bande de fêtards (les sempiternels jeunes qui vont se faire
trucider les uns après les autres) s'en paie une tranche…
A partir de cette trame très classique, le moins que l'on puisse dire c'est que Robert Kurtzman s'est fait plaisir : The Rage
est ultra gore. Entre deux giclées de sang, le film se permet même le
luxe de dézinguer des enfants (interprétés par les propres gosses du réalisateur !), fait de moins en moins rare mais qui mérite tout de même d'être signalé.
Ces
excès d'hémoglobine favorisent un second degré (volontaire) qui a comme
effet de laisser le spectateur placide devant cette débauche de
tripaille. C'est fun mais il est difficile d'éprouver un quelconque
stress à la vue de The Rage tant le côté Grand-Guignol prend le dessus. Les images de synthèse trop nombreuses et trop visibles n'arrangent pas ce constat.
Plutôt drôle et potache dans sa première partie, le film s'essouffle dès l'arrivée de ce qu'il
reste de la bande de fêtards dans l'antre du savant fou, faute à une
action trop répétitive où les freaks sont nombreux mais n'apportent plus
grand-chose à l'histoire (si tant est qu'il y ait une vraie histoire).
On retrouve dans ce film quelques figures du fantastique (Andrew Wishmaster Divoff ou encore Reggie Phantasm Bannister), un presque petit nouveau (Christopher Allen Nelson, le tueur républicain de TRIPPER) et la scream queen Erin Misty Mundae Brown.
Cette dernière restera étrangement pudique et hormis un passage en
sous-vêtements, nous aurons seulement droit à une naissance de raie due à
un pantalon taille basse et à des tétons sous un T-shirt mouillé (ce
qui n'est pas si mal par les temps qui courent).
Petit film sans prétention, THE RAGE recèle tout de même de nombreux passages de mauvais goût qui raviront les amateurs de films gores.
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