15 juin 2019

COLD PREY 2 (Critique + gifs animés)

affiche de COLD PREY 2 avec  Ingrid Bolsø Berdal
(FRITT VILT II)


de Mats Stenberg


avec Ingrid Bolsø Berdal, Marthe Snorresdotter Rovik, Kim Arne Hagen, Johanna Mørck, Fridtjov Såheim, Per Schaanning, Andreas Cappelen, Mats Eldøen, Vetle Qvenild Werring, Viktoria Winge...




Horreur / Slasher – Norvège (2008)




Viktoria Winge dans COLD PREY 2 (FRITT VILT 2), slasher norvégien de 2008 gifCOLD PREY 2 reprend exactement où son prédécesseur s’était arrêté et l’on retrouve la seule survivante, Jannicke (Ingrid Bolsø Berdal), en hypothermie errant au bord de la route. Secourue, elle est amenée dans le seul hôpital du coin. Après avoir recueilli son témoignage, les policiers ramènent les corps à la morgue du même hôpital (forcément puisque c’est le seul du coin) en attendant des renforts…

Mats Eldøen tué dans COLD PREY 2 (FRITT VILT 2) gif gore
Difficile de ne pas faire le lien avec HALLOWEEN II tant les points communs sont nombreux : une suite directe, un tueur indestructible camouflant son visage, la rescapée du massacre à l’hôpital... Mais malgré cette (très) grosse source d’inspiration COLD PREY 2 arrive à se détacher de son prédécesseur et se révèle être la bonne surprise de la trilogie norvégienne (il faut dire que le niveau n’était pas très élevé).


Johanna Mørck se fait tuer dans COLD PREY 2 (FRITT VILT 2) gif goreEn effet, après un premier opus sans surprise et décevant (mais obligatoire pour comprendre le pourquoi du comment), cette deuxième partie devrait combler les amateurs de slashers notamment grâce à son héroïne, devenue, par la force des choses une véritable machine de guerre et pratiquement aussi indestructible que le tueur. Ingrid Bolsø Berdal (CHRONIQUES DE TCHERNOBYL), totalement métamorphosée entre les deux épisodes, crève l’écran et incarne parfaitement cette proie devenue prédateur.

Ingrid Bolsø Berdal, Marthe Snorresdotter Rovik et un fusil à pompe dans COLD PREY 2 (FIRTT VILT 2) gif
Même si COLD PREY 2 est plus bourrin que le premier, ce n’est pas au détriment de la psychologie des personnages et le film évite le côté grand-guignol malgré une violence omniprésente et quelques scènes gores diablement efficaces. Le bémol vient du tueur, pas charismatique pour une couronne norvégienne, sorte de copier/coller bon marché de Michael Myers.

Sans aucun doute le meilleur épisode de la saga, le 3 étant un slasher d’une banalité affligeante n’apportant qu’une poignée de révélations à l’intrigue générale, COLD PREY 2 n’est certes pas très original mais mérite vraiment le coup d’œil.



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