de
Pierre de Moro
avec
Judy Landers, Ray Sharkey, Richard Cox, Mary Woronov, Robert Z'Dar,
Marjoe Gortner, Edy Williams, Marneen Fields, Lynn Borden, Terry
Moore, Martin Beck...
Susan
(Judy Landers) assiste, impuissante, au meurtre de sa mère et,
pourchassée par le tueur, fait une chute. Amnésique, elle se
réveille dans un hôpital psychiatrique. Elle devra alors tout faire
pour échapper au tueur, éviter de devenir le cobaye du Dr Fletcher
et bien sûr ne pas se faire trucider par ses codétenues…
HELLHOLE
même s’il mélange plusieurs styles et est quelquefois considéré
comme un film d’horreur est avant tout un film de prison de femmes.
C’est donc tout naturellement qu’il en reprend tous les codes et
multiplie donc les scènes d’amours saphiques et de bastons les
seins nus.
Le
Dr Fletcher (Mary Woronov), adepte des expérimentations sur les
humains (de préférence non volontaires), pratique avec acharnement
et délectation ses recherches sur la lobotomie dans une partie de
l’hôpital surnommé "le Trou de l’Enfer" (d’où le
titre), occasion de montrer quelques scènes pseudo-chocs. Endossant
le rôle enviable de la tortionnaire en chef d’un WIP classique,
elle règne d’une main de maîtresse sur tout l’établissement
psychiatrique et, avec son testou pas possible, rappelle cette chère
Dyanne Thorne (les poumons en moins) qui n’aurait pas fait tache
dans ce film.
Ce
qui frappe d’ailleurs immédiatement en regardant le film c’est
l’omniprésence d’acteurs au look quelque peu atypique. De
l’héroïne aux yeux de King Charles au docteur ressemblant à un
travelo (c’est pas moi qui le dit, c’est un des personnages) en
passant par le tueur (Ray Sharkey), flippant comme un voyou de
Starmania, pour finir par le top du top, le gardien en chef
(Robert Z’Dar) qui fait incontestablement partie de la famille des
Bogdanoff. N’en jetez plus !
Pour
ne rien gâcher, le coiffeur du film devait soit débuter soit être
sous l’effet de substances prohibées (on a beau être dans les
années 80, il y a une limite à la haine). Substances prohibées
qu’il a dû partager avec le scénariste ou plus probablement les
scénaristes (pour arriver à un résultat pareil, il faut s’y
mettre à plusieurs !) tant la cohérence et la logique font défaut
au film.
Film
fourre-tout et bancal, HELLHOLE est pourtant distrayant avec
ses dialogues de haut vol, ses acteurs en roue libre, son suspense
soutenable (très soutenable même), ses rebondissements qui tombent
à plat et bien sûr son érotisme soft, ingrédient indispensable à
un divertissement de qualité !
Répliques
de la mort qui tue :
"
- Si vous ne faites pas ce que je vous dit, vos fesses auront de
gros problèmes.
-
Mes fesses, comme vous l'avez dit si joliment, ont toujours eu
quelques gros problèmes... "
"
- Véra, tu es la tranche de pain, toi un morceau de fromage, et
pourquoi pas du munster. Moi, je suis du jambon cru et à tous les
trois, on va faire un bon sandwich ! "
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