VENDREDI 13 : JASON LE MORT-VIVANT (Critique + Gifs animés)

(FRIDAY THE 13TH PART VI : JASON LIVES)

de Tom McLoughlin

avec Thom Mathews, Jennifer Cooke, David Kagen, Kerry Noonan, Renée Jones, Tom Fridley, Darcy DeMoss, C.J. Graham, Ron Palillo, Ann Ryerson, Alan Blumenfeld, Vincent Guastaferro, Mike Nomad, Michael Swan...

Horreur – Slasher / Etats-Unis (1986)

Fraîchement sorti de l’hôpital psychiatrique, Tommy, toujours obsédé par Jason, veut brûler son cadavre. Il ouvre son cercueil et découvre la dépouille du tueur, bouffée par les vers. Pris d’un accès de rage, il l’empale avec un pieu métallique. Un orage éclate, la foudre tombe sur le pieu, traverse le corps de Jason et lui redonne vie. Pour ne rien arranger, ce couillon de Tommy a choisi de profaner la tombe le soir d’un jeudi 12. Le massacre peut commencer…

Pour ce nouvel épisode des aventures du tueur au masque de hockey, quelques petites nouveautés sont à noter outre le fait que Thom Matthews remplace John Shepherd dans le rôle de Tommy.

Tout d’abord, même si on s’en doutait un peu, nous sommes maintenant fixés : Jason est un être surnaturel pratiquement indestructible pouvant reprendre vie à tout moment. On est loin du gamin inadapté et traumatisé qui a dû grandir seul dans les bois.

PROPRIETE INTERDITE (Critique)

(aka FORBIDDEN HOUSE)

de Hélène Angel

avec Valérie Bonneton, Charles Berling, Vasil Vivitz Grecu, Guilaine Londez, Thierry Godard, Eric Wagner, Sacha Mijovic...

Drame / France (2011)

Après le suicide de son frère, Claire (Valérie Bonneton) hérite de la demeure familiale, lieu du drame. Installée avec son compagnon (Charles Berling) pour quelques jours dans cette maison isolée et délabrée, elle va rapidement avoir l’impression que celle-ci est squattée...

Le moins que l’on puisse dire c’est que PROPRIETE INTERDITE ne fait pas dans l’originalité avec son couple au bord de la rupture confronté à des phénomènes étranges dans une maison où une tragédie vient d’avoir lieu. Evidemment, madame est instable psychologiquement, se gave de cachets et reste persuadée que son défunt frère va essayer de prendre contact avec elle. Evidemment des bruits étranges font rapidement leur apparition.

En soi, ce manque d’originalité n’est pas forcément un problème, c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Le traitement réservé au film en est un. Commençons par ce qui fâche : loin de ses rôles habituels, la prestation de Valérie Bonneton est tout simplement catastrophique et elle s’avère aussi captivante qu’une palourde (et encore, je soupçonne certaines palourdes de mieux jouer). Charles Berling s’en sort mieux mais semble vraiment ramer pour amener un semblant de rythme à l’ensemble.

UNE FILLE FACILE (Gifs animés)

UNE FILLE FACILE de Rebecca Zlotowski

ROLLS ROYCE BABY (Critique)

(aka LE INSAZIABILI VOGLIE DELLA RAGAZZA CON LA ROLLS ROYCE)

d'Erwin C. Dietrich (sous le pseudo de Michael Thomas)

avec Lina Romay, Eric Falk, Ursula Maria Schaefer, Kurt Meinicke, Roman Huber, Alexander Blazzoni, Marcel Imbach, Jonas Ohlin...

Erotique – Suisse (1975)

Lisa est actrice et modèle de charme. Elle aime le sexe, l’assume totalement et multiplie les aventures…

Ne vous méprenez pas, malgré le pitch, nous ne sommes pas dans un film à visée féministe. Même si le personnage principal est une femme forte s’affranchissant des conventions et revendiquant sa liberté, l’intrigue est surtout un prétexte à exhiber son actrice principale, Lina Romay.

Le ton est d'ailleurs très vite donné puisque la première scène nous montre l’héroïne se raser le pubis puis se masturber, le tout en gros plan. Tout le film sera dans la même veine, passant constamment d’une scène de sexe à une scène d’intérieur ou, lascive et pensive, Lisa finit invariablement par se masturber. Même si le propos se veut léger, ROLLS ROYCE BABY est très crû et flirte souvent avec la pornographie.

VIDANGE (Réplique de la mort qui tue)

"

- Ça s'est passé Salle Drouot. Un inconnu m'a offert une pièce érotique.

- En ivoire ?

- Non, en érection !

"

VIDANGE de Jean-Pierre Mocky

VENDREDI 13, CHAPITRE 5 : UNE NOUVELLE TERREUR (Critique + Gifs animés)

(FRIDAY THE 13TH : A NEW BEGINNING)

de Danny Steinmann

avec John Shepherd, Jere Fields, Juliette Cummins, Corey Feldman, Melanie Kinnaman, Tiffany Helm, Corey Parker, Marco St. John, Deborah Voorhees, Dick Wieand, Richard Young, Mark Venturini, Dominick Brascia, Bob DeSimone...

Horreur – Slasher / Etats-Unis (1985)

Depuis sa "rencontre" avec Jason, Tommy a un pète au casque et fréquente assidûment les établissements psychiatriques. Bavard comme une huître, il peine à contrôler ses accès de violence. A peine transféré dans un centre ouvert censé le préparer à la vie en société, une dispute éclate entre deux pensionnaires et l’un d’eux tue l’autre à la hache. Les meurtres se succèdent alors laissant penser que Jason est de retour d’entre les morts…

On retrouve donc dans ce nouvel opus Tommy qui avait mis la misère à Jason dans VENDREDI 13 : CHAPITRE FINAL. Devenu adulte, il se bat contre ses démons et, sujet aux hallucinations, peine quelquefois à différencier la réalité du fantasme. Personnage peu charismatique du fait de son mutisme, Tommy version adulte est loin de l’enfant débrouillard et téméraire du volet 4, ce qui nuit un peu au film.

L’intrigue tourne principalement autour de l’identité du tueur : Jason est-il de retour ou Tommy a-t-il complètement grillé les plombs et remplacé au pied levé notre tueur psychopathe ? Bien évidemment, notre "héros" n’est jamais présent lors des meurtres laissant planer le doute.

LES PETITES ECOLIERES (Gif animé)

LES PETITES ECOLIERES (aka INTERNAT D'AMOUR) de Claude Mulot

SOLO (Critique + Répliques de la mort qui tue)

de Jean-Pierre Mocky

avec Jean-Pierre Mocky, Anne Deleuze, Denis Le Guillou, Henri Poirier, Christian Duvaleix, Sylvie Bréal, Eric Burnelli, René-Jean Chauffard, Marcel Pérès, Alain Fourès, Rudy Lenoir, Dominique Zardi...

Policier / Belgique - France (1970)

Un attentat vient d’avoir lieu au Vésinet : des notables, accompagnés de jeunes femmes, ont été tués à la mitraillette. Au même moment, Vincent Cabral, violoniste et accessoirement voleur de bijoux, rentre en France pour écouler des diamants. Il décide de rendre visite à son jeune frère, Virgile, et découvre que ce dernier est impliqué dans l’attentat. Commence alors une course contre la montre pour essayer de le trouver avant la police et de l’aider à quitter le pays…

Dans SOLO, des étudiants, déçus par les retombées de mai 68 et estimant que la société est toujours aussi pourrie, sont passés à la lutte armée. Leur cible : des "huiles" adeptes des parties fines et du détournement de mineures. Comme souvent, Jean-Pierre Mocky appuie là où ça fait mal et nous dépeint une société où les salauds dorment en paix, intouchables du fait de leur fortune.

Trois parcours et trois points de vue nous sont proposés dans le film. Le plus jeune frère, idéaliste et jusqu’au-boutiste, veut faire éclater la révolution. Son aîné plus pragmatique, ne condamne pas ses méthodes mais, sachant que c’est voué à l’échec, songe surtout à le protéger. La police, fidèle à sa tradition protège les institutions et traque les "gauchistes" sans se poser de questions.