(PLEASE DON'T EAT MY
MOTHER !)
de Carl Monson
avec Buck Kartalian, Lynn
Lundgren, Alice Friedland, Rene Bond, Flora Weisel, Adam Blair, Art
Hedberg, Ric Lutze...
Comédie – Erotique /
Etats-Unis (1973)
Henry est un gros
couillon qui vit encore avec sa maman. Légèrement obsédé sur les
bords, il passe ses journées à observer des couples faisant l’amour
(le cochon !) et à feuilleter des magazines remplis de femmes nues
(le coquin !). Continuellement rabaissé par sa mère (la vieille
peau !) et sans ami, il tombe par hasard sur une plante douée de la
parole. Pensant enfin avoir trouvé une amie et plus si affinités,
il l’achète aussitôt. Grossière erreur, il s’agit d’une
plante carnivore qui va l’utiliser pour satisfaire son appétit
insatiable…
Version érotique de LA
PETITE BOUTIQUE DES HORREURS, ce film est une comédie lourdaude
qui joue continuellement sur le même ressort comique : Henry
doit trouver des proies de plus de plus grosses pour contenter cette
plante vorace. Ce qui devait arriver arrive, elle finit par réclamer
des humains, de préférence de sexe féminin et sans habits, donc en
gros des femmes à poil.
Peu nombreuses, les
scènes érotiques ne sont pas d’une très grande qualité et
s’étirent sur un long moment sans tenir compte d’une quelconque
cohérence dans l’histoire. Henry peut en effet mater un couple
dans une voiture, s’en aller, faire sa vie, revenir et retrouver le
couple exactement dans la même position et ceci plusieurs fois.
Finalement l’intérêt du film est ailleurs et tient dans
l’interprétation que fait Buck Kartalian ("connu"
pour avoir participé à LA PLANETE DES SINGES) du personnage
principal, simplet attachant se faisant systématiquement écraser
par les autres.
Comme on peut s’y
attendre avec ce genre de production, la plante est cheap à souhait
et l’ensemble est affreusement décousu et très crétin. Comédie
olé olé à petit budget et sans prétentions, LA PLANTE QUI
AIMAIT LES FEMMES reste néanmoins sympathique malgré son côté
répétitif et son érotisme bas de gamme.
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