CHOOSE OR DIE (Critique)

(aka CHOISIR OU MOURIR)

de Toby Meakins

avec Iola Evans, Asa Butterfield, Eddie Marsan, Ryan Gage, Angela Griffin, Kate Fleetwood, Pete MacHale, Ioanna Kimbook, Caroline Loncq, Joe Bolland, Robert Englund...

Horreur / Royaume-Uni (2022)

Dans la galère, Kayla vit de petits boulots et rêve de s’en sortir grâce à l’informatique. De passage chez un ami geek, elle tombe sur la copie d’un vieux jeu vidéo, CURS>R, promettant une récompense à celui qui arrivera à le finir. Après avoir vérifié que la prime était toujours d’actualité, les deux amis décident de relever le défi le soir même. Malheureusement pour eux, CURS>R n’est pas qu’un simple jeu. Après l’avoir lancé, il modifie la réalité dans le but de faire souffrir et de tuer…

Qu’on se le dise, les jeux vidéos représentent un danger de tous les instants. De BRAINSCAN à STAY ALIVE en passant par JUMANJI, le doute n’est plus permis : les gamers sont en danger dès qu’ils lancent une partie et il est important que le cinéma d’horreur ou fantastique nous le rappelle. 

Dans CHOOSE OR DIE, le jeu interagit avec le monde réel dans le but d’obliger le joueur à faire continuellement des choix simples aux conséquences sanglantes. Il est bien sûr impossible d’arrêter une partie en cours, sauf à mourir, et le jeu vous plonge irrémédiablement chaque jour à la même heure dans l’horreur. 

Une bonne idée de départ débouche souvent sur des films moyens et c’est le cas pour CHOOSE OR DIE dont le scénario est trop brouillon et alambiqué pour être palpitant ou juste flippant. Quelques effets gores réussis et deux ou trois jump-scares ne sauvent pas le film qui peinera à combler les fans d’horreur.

Pourtant, tout n’est pas à jeter dans le film et rien que la présence de Eddie Marsan (UNE BELLE FIN), toujours excellent, mérite qu’on y jette un coup d’œil et, pour les fans ultimes de Robert Englund, ce dernier joue son propre rôle mais uniquement vocalement sur un message de répondeur (!!!) d’une durée approximative de 10 secondes… Mais bon, il est au générique et c’est ça le principal, non ?