23 novembre 2024

THE DEEP HOUSE (critique)

THE DEEP HOUSE poster affiche bustillo maury

de Alexandre Bustillo et Julien Maury

 

avec Camille Rowe, James Jagger, Eric Savin, Alexis Servaes, Carolina Massey, Anne Claessens, Marie Bernard, Marie Caffier…

 

Horreur – Belgique / France (2021)


Dans le but de percer sur les réseaux sociaux, un jeune couple voyage à travers le monde à la découverte des urbex les plus originaux. Lui, recherche des sensations fortes et des followers. Elle, le suit par amour. Leur prochaine destination : une maison engloutie au fond d’un lac artificiel…

 

THE DEEP HOUSE, réalisé par le duo Alexandre Bustillo et Julien Maury et à qui l’on doit, notamment, le traumatisant A L’INTERIEUR, commence plutôt bien. Les personnages sont attachants et parfaitement campés par James Jagger (le fils de Mick) et Camille Rowe décidément adepte des histoires d’eau puisqu’elle enchaînera avec SOUS EMPRISE, film se déroulant dans l’univers des apnéistes. On peut également noter la présence toujours bienvenue d’Eric Savin dans un rôle certes petit mais déterminant. 

THE DEEP HOUSE screenshot

L’intrigue est bien amenée et même si l’on sait qu’il va y avoir y avoir une couille dans le pâté à un moment ou à un autre, on attend de voir où le film va nous emmener. Malheureusement passé la moitié du film, on se rend compte qu’il ne nous emmènera nulle part ! Celui-ci s’enlise rapidement faute à une histoire qui tourne en rond et, pire que tout, à des scènes d’horreur globalement ratées. Ces dernières sont soit trop convenues (le poisson qui sort par la fenêtre, les cadavres qui sont là puis plus là, puis de nouveau là…), soit difficilement lisibles (l’héroïne prise au piège dans des chaînes).

THE DEEP HOUSE scrennshot

Le manque d’originalité est en outre flagrant. Difficile, en effet, de ne pas penser au (mauvais) film de Brian Yuzna LA MALEDICTION DES PROFONDEURS ou à plein d’autres films de maison hantées. 

 

En soit, le manque d’originalité n’est pas rébarbatif : on peut faire d’excellents films avec des intrigues convenues. Mais quand la mise en scène est plate et que les scènes d’action et d’horreur ne fonctionnent pas, on reste forcément sur sa faim et, au final, THE DEEP HOUSE est à peine distrayant.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...