CRAWL (Critique)

de Alexandre Aja

avec Kaya Scodelario, Barry Pepper, Morfydd Clark, Ross Anderson, Jose Palma, George Sommer, Anson Boon, Ami Metcalf, Colin McFarlane, Annamaria Serda, Savannah Steyn…

Horreur / Agressions animales – Etats-Unis (2019)

Un ouragan doit frapper la Floride et la population a ordre d’évacuer. Sans nouvelles de son daron, une jeune femme brave l’interdiction et part à sa recherche en pleine tempête. Découvrant son père blessé dans sa maison, elle va devoir le sauver, survivre à la montée des eaux et, cerise sur le gâteau, échapper à des alligators bien décidés à croquer de l’humain…

 

 

CRAWL commence plutôt bien grâce à une mise en place de l’intrigue qui permet de présenter les personnages de manière efficace. Bien sûr le scénario est minimaliste : nous sommes dans un film d’agressions animales, et on se doute que les personnages vont être d’une manière ou d’une autre encerclés par des prédateurs.

 

Les ennuis commencent quand l’héroïne retrouve son père. Inanimé, ce dernier semble gravement blessé. Que nenni ! Un peu d’eau et notre gaillard retrouve la forme et est immédiatement prêt à en découdre ! Pareil pour notre jeune demoiselle qui se fera niaquer plusieurs fois par des alligators sans grande conséquence : les Américains ont décidément un gros mental...

 

 

En gros, les seconds rôles se font dessouder à vitesse grand V et ne font pas le poids face à nos super prédateurs. Nos deux héros, quant à eux, sont quasiment indestructibles, vont se mettre en mode "warrior" et tenter de survivre. Comme quoi, une morsure de croco, on s’en fait un monde, mais avec un peu de volonté, tout se gère.

 

 

Pas du tout crédible (euphémisme), CRAWL tourne très vite en rond et touche rapidement le fond. Décevant de la part d’Alexandre Aja, qui nous avait habitué à mieux. Perso, je vais re-mater INSTINCTS DE SURVIE avec Blake Lively et un méchant requin qui m’avait plus convaincu...