de Tulio Demicheli
avec Christopher Mitchum, Barbara Bouchet, Malisa Longo, Arthur Kennedy, Eduardo Fajardo, Manuel Zarzo, José María Caffarel, Ángel Álvarez, Paola Senatore, Rina Franchetti, José Canalejas…
Policier – Action / Espagne – Italie (1973)
Tout juste sorti de prison, Ricco a tout perdu : Don Vito a fait assassiner son père, a confisqué l’usine familiale et il est ruiné. Mais pire que tout Don Vito lui a piqué sa copine, et ça, Ricco ne peut l’accepter et est bien décidé à se venger…
RICCO est un film assez étrange tant il alterne scènes futiles à la limite de la comédie et scènes très dures et violentes. Mélange qui se pratiquait régulièrement dans le cinéma italien des années 70 et qui peut être déstabilisant à l’heure actuelle.
On passe par exemple sans problème d’une scène légère dans laquelle Barbara Bouchet improvise un strip-tease pour dérober de l’argent à des mafieux à une scène très violente où lesdits mafieux sont tabassés et jetés dans un bain d’acide.
Don Vito, jette en effet ses ennemis ou ceux qui n’ont pas été à la hauteur dans un bain d’acide, d’où le magnifique titre alternatif américain THE CAULDRON OF DEATH tellement aguicheur.
Le summum du trash est atteint avec une scène d’émasculation filmé d’une manière peu envisageable actuellement (voir le GIF illustrant l’article pour s’en rendre compte). Eh oui, le cinéma italien des 70’s va trop loin et c’est pour cela que je l’aime.
Le rôle titre est interprété par Christopher Mitchum (LES PREDATEURS DE LA NUIT), un habitué des films d’exploitation, qui partage l’affiche avec deux superbes actrices qu’on ne présente plus : Barbara Bouchet (LA LONGUE NUIT DE L’EXORCISME) et Malisa Longo (HELGA LA LOUVE DE STILBERG).
Bien sûr, l’intrigue est très minimaliste, bien sûr le héros fait craquer toutes les femmes, bien sûr il y des traîtres, bien sûr que le méchant est terriblement méchant et bien sûr que cela ne peut que finir mal. Mais qu’importe, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Film policier mais surtout film d’exploitation, RICCO remplit son contrat (nous distraire) haut la main.
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