29 mars 2017

BRUSHING SUE HELEN (Critique)

Claude Perron dans Brushing Sue Helen, court métrage français de science fiction de 1999
de Hervé Prat


avec Claude Perron, Gérard Ismaël, Luq Hamet, Jean-Luc Delarue...


Science-fiction – France (1999)


Une soucoupe volante atterrit à côté d'un centre équestre en pleine nuit. Deux gendarmes sont appelés sur place mais ne voient rien. De retour chez lui, un des gendarmes trouve sa femme regardant Jean-Luc Delarue et lui raconte l'histoire de la soucoupe. La femme a alors une idée pour profiter de cette situation. Ce qu'elle ignore c'est qu'une créature extra-terrestre a pénétré dans sa maison...

Même si l'histoire de BRUSHING SUE HELEN est très agréable à suivre, celle-ci ne décolle jamais réellement jusqu'à son final assez drôle. Y'avait-il une tentative de critique de la télé, comme pourrait le faire penser la présence de Jean-Luc Delarue et le clin d’œil à DALLAS ? Je ne sais pas vraiment... Aussi, ce très court-métrage (6 minutes et 6 secondes montre en main) est certes sympathique mais vaut surtout pour la présence de l'excellente Claude Perron (la plupart des longs-métrages d'Albert Dupontel entre autres...) et pour son titre sensationnel.


25 mars 2017

THE SINFUL DWARF (Critique)

THE SINFUL DWARF, DVÆRGEN aka THE ABDUCTED BRIDE aka SATANIKA ORGIA aka DAS HAUS DER VERLORENEN MADCHEN, affiche, poster, dwarfsploitation
(DVÆRGEN aka THE ABDUCTED BRIDE aka SATANIKA ORGIA aka DAS HAUS DER VERLORENEN MADCHEN)


de Vidal Raski


avec Torben Bille, Anne Sparrow, Clara Keller, Tony Eades, Gerda Madsen, Jeanette Marsden, Lisbeth Olsen, Jane Cutter, Werner Hedman...



Dwarfsploitation - Danemark / Etats-Unis (1973)



the sinful dwarf, olaf le nain drogue une de ses victimes nue, white slavery, sexploitationTHE SINFUL DWARF est l'occasion idéale d'inaugurer une nouvelle catégorie dans ce blog : "Dwarfsploitation". Pourquoi en anglais me demande un disciple de Jacques Toubon (pour les plus jeunes d'entre vous il s'agit d'un ancien Ministre de la Culture et de la Francophonie qui voulait qu'on dise "coup de pied de coin" plutôt que "corner" quand on jouait au football… oups, à la balle au pied) ? Tout simplement parce que c'est totalement imprononçable pour tout Français qui se respecte et que ça a plus de gueule que "film d'exploitation avec des nains dedans".

THE SINFUL DWARF est donc l'histoire d'un nain, Olaf, qui dirige avec sa maman une pension de famille miteuse. Comme les fins de mois sont difficiles, ce petit couple travaille plus pour gagner plus : ils séquestrent des femmes dans leur grenier, les rendent accrocs à la drogue pour les transformer en esclaves sexuelles. Tout se passe donc pour le mieux dans le meilleur des mondes quand Mary et Peter, un jeune couple sans le sou, louent une chambre. La jeune femme étant très jolie et trop curieuse, les tauliers y voient l'occasion de renouveler leur cheptel…

the sinful dwarf, une victime enchainée se débat et appelle à l'aide, white slavery, exploitation, danemark
Pur film d'exploitation, THE SINFUL DWARF ne s'embarrasse guère d'une quelconque cohérence. Olaf attire par exemple une de ses victimes avec un jouet d'enfant (jeux de nains, jeux de vilains) et la kidnappe comme si de rien n'était, en plein jour. Le but du film est ailleurs : montrer de la chair et là, le contrat est rempli. Les captives sont bien sûr nues en permanence prêtes à l'emploi, la tenancière n'hésite pas à sortir ses loches de temps en temps et l'héroïne n'est pas plus avare de ses charmes (qu'elle a nombreux). Petite déception : Olaf restera pudique.

LAKE NOWHERE (Gifs animés)

homme décapité dans LAKE NOWHERE de Christopher Phelps et Maxim Van Scoy, gif, gore, sang, blood, slasher

femme égorgée à la machette dans LAKE NOWHERE de Christopher Phelps et Maxim Van Scoy, gore, gif, animated gif, horreur, slasher










LAKE NOWHERE de Christopher Phelps et Maxim Van Scoy











21 mars 2017

HUSH EN ROUTE VERS L'ENFER (Critique)

affiche française du film Hush, french poster of the Hush, Mark Tonderai, survival, uk 20019
(HUSH)


de Mark Tonderai


avec William Ash, Christine Bottomley, Claire Keelan, Andreas Wisniewski, Robbie Gee, Peter Wyatt, Sheila Reid, Shaun Dingwall...



Thriller – Royaume-Uni (2009)





William Ash et Christine Bottomley en voiture dans HUSH en route pour l'enfer de Mark Tonderai, thriller, royaume-uniAccompagné de sa petite amie Beth, Zakes fait le tour des aires de repos pour poser des affiches publicitaires. Au bord de la rupture, Beth profite de ce petit périple pour lui faire des reproches, les engueulades se succèdent. Soudain Zakes croit voir à l'arrière d'un camion une femme nue enfermée dans une cage. Beth n'a rien vu, il lui raconte, prévient la police et commence à suivre le camion. Contre toute attente, Zakes décide de sortir de l'autoroute pour aller poser des affiches dans l'aire de repos suivante. S'en est trop pour Beth qui décide de le quitter. Incrédule, Zakes l'attend dans la voiture. Quand le camion fait son apparition, il part alors à la recherche de sa bien-aimée et se rend compte qu'elle vient d'être enlevée à son tour. Il décide de poursuivre le kidnappeur…

Christine Bottomley dans Hush en route pour l'enfer, film, movie, thriller, survival, mark tonderai, uk, grande-bretagne, photo
Un camion, un routier dont on ne voit jamais le visage, difficile de ne pas penser à DUEL même si les similitudes entre les deux films s'arrêtent là, le jeu du chat et de la souris étant quelque peu inversé.

Malgré ce que l'histoire permettait comme excès, Mark Tonderai, également scénariste, fait le choix pour son premier long métrage de limiter les scènes trash et nous livre au final un film plutôt soft, hormis une scène à vous clouer au sol. "Softitude" qui sert un film à la tension palpable, entre thriller et survival, privilégiant une action axée autour de son héros Zakes à un abus de gore qui aurait probablement nuit à l'ensemble.

19 mars 2017

BLACK MAGIC RITES AND THE SECRET ORGIES OF THE 14TH CENTURY (Critique + Réplique de la mort qui tue)

(RITI, MAGIE NERE E SEGRETE ORGE NEL TRECENTO aka LA REINCARNAZIONE aka THE HORRIBLE ORGIES OF COUNT DRACULA aka THE REINCARNATION OF ISABEL)



de Renato Polselli


avec Rita Calderoni, Mickey Hargitay, Christa Barrymore, Moschera Consolata, William Darni, Marcello Bonini, Raoul, Cristina Perrier, Stefania Fassio, Max Dorian, Gabriele Bentivoglio...


 

Horreur / Epouvante – Italie (1973)




Autant vous prévenir tout de suite, BLACK MAGIC RITES est un bon gros nanar des familles auquel je n'ai rien compris. En effet, l'histoire saute continuellement du coq à l'âne surfant entre satanisme, vampirisme et réincarnation avec au milieu de tout cela pas grand chose...

Aussi suit-on les aventures de plusieurs personnages dont on ne sait qui ils sont et à quoi ils servent, errant entre deux scènes improbables et ne s'enchainant pas (les scènes, pas les personnages qui eux se retrouvent enchainés, enfin plutôt elles...). Les acteurs sont évidemment en roue libre et la seule ambition du réalisateur semble être de vouloir dénuder ses actrices, Rita Calderoni (LES NUITS PERVERSES DE NUDA) en tête. Le tout est bien sûr filmé avec les pieds et rempli de dialogues insipides ou surréalistes.

Ce film est tellement navrant qu'on finit par se demander si le comique involontaire de certaines scènes l'est vraiment : à ce niveau, il y a forcément une volonté de faire rire ! A moins que le réalisateur n'ait été sous acide pendant tout le tournage.

Film étrange sans queue ni tête, BLACK MAGIC RITES même s'il est parfois drôle (mais long, très long) et malgré les prestations mammaires de ses actrices n'a vraiment qu'un intérêt des plus limités. En outre, pas de trace des orgies promises dans le titre, pfff encore une publicité mensongère !




REPLIQUE DE LA MORT QUI TUE : 


"Tuez-le ! Seule celle qu'il a aimé peut tuer la haine éternelle au nom de l'amour"

 

16 mars 2017

TIMECRIMES (Critiques)

Timecrimes, french poster, affiche française, il avait tout prévu sauf le pire, Nacho Vigalondo, fantastique, Espagne
(LOS CRONOCRIMENES)


de Nacho Vigalondo



avec Karra Elejalde, Barbara Goenaga, Nacho Vigalondo, Candela Fernandez



Fantastique – Espagne (2007)



Barbara Goenaga, Timecrimes, film fantastique espagnol, voyages dans le temps, Karra ElejaldeHector est un quinquagénaire maladroit qui vient d’emménager dans une nouvelle maison avec sa femme. Alors qu'il scrute les alentours avec des jumelles, il aperçoit une jeune femme qui ôte son tee-shirt. Cette scène l'intrigue et il décide d'aller voir de plus près ce qu'il se passe. Un mystérieux inconnu au visage bandé va lui donner un coup de ciseaux et le poursuivre jusque dans un centre de recherche...

Ne vous fiez pas aux différentes affiches et jaquettes du film : vous n'êtes pas en présence d'un slasher tendance craspec mais d'un film fantastique abordant les voyages dans le temps. Probablement faute de moyens, TIMECRIMES se concentre sur le scénario et la mise en scène. Ne vous attendez donc pas à des effets spéciaux hallucinants : il n'y en a pas du tout. Et c'est tant mieux car le film fonctionne à merveille ainsi.

Barbara Goenaga, nue, topless female nudity, sein, poitrine, Timecrimes, film fantastique espagnol, voyages dans le temps, Karra Elejalde
Souvent dans ce genre de film, la logique n'est pas respectée et il existe quelques incohérences dues à la complexité du sujet. TIMECRIMES n'échappe pas à la règle : le premier voyage dans le temps n'a pas de raison d'être. Ce sont en effet les actions du héros voyageur dans le passé qui déclenchent ce premier voyage. Mais qu'importe, Nacho Vigalondo maîtrise assez son sujet pour que cela ne soit pas gênant et on se laisse emporter par son ingénieux scénario à tiroirs.

15 mars 2017

L'AGRESSION (Critique)

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(aka ACT OF AGGRESSION aka DIE ENTFESSELTEN)

 

de Gérard Pirès


avec Jean-Louis Trintignant, Catherine Deneuve, Claude Brasseur, Philippe Brigaud, Milena Vukotic, Jacques Rispal, Robert Charlebois, Tony Gatlif, Etienne Chicot, Daniel Auteuil, Valérie Mairesse, Franco Fabrizi…



Rape and revenge / France – Italie (1975)





L'agression, Jean-Louis Trintignant, rape and revenge, act of aggression, film, gérard Pirès, france, italie, 1975Après une altercation sur un parking, trois motards prennent en chasse la voiture des Varlin. Contraint de s’arrêter, le père de famille (Jean-Louis Trintignant) se fait tabasser et perd connaissance. A son réveil, sa femme et sa fille sont mortes. Rejoint par sa belle-sœur (Catherine Deneuve), il décide, devant l’inertie des forces de l’ordre, de retrouver ses agresseurs et de se faire justice…

Catherine Deneuve dans l'agression (aka Act of Aggression aka Die Entfesselten), un rape and revenge réalisé par Gérard Pirès
Dirigé par Gérard Pirès, qui commettra quelques années plus tard TAXI, L’AGRESSION est un rape and revenge très étrange. Passée la scène de l’agression à la tension palpable (même si le côté "viol" est totalement occulté pour les besoins de l'intrigue), le film prend en effet un ton léger voire humoristique.

Les protagonistes semblent passer du bon temps lors de leurs investigations et on reste stupéfait devant leurs réactions : ils viennent tout de même de perdre pour l’un, femme et enfant, et pour l’autre, sœur et nièce, mais dès qu’ils sont réunis ils ne pensent qu’à fricoter. On a quelquefois l’impression d’être dans une comédie romantique déviante. Surprenant…

Claude Brasseur, l'agression, film, critique de film, rape and revenge, viol et vengeance, act of aggressionCatherine Deneuve est parfaite dans le rôle de cette femme exubérante et pleine de vie qui court après un veuf pas vraiment éploré, mais cela ne colle guère à la noirceur du propos. Idem pour Jean-Louis Trintignant, lui aussi excellent, mais son personnage peine à convaincre tant il semble presque étranger au malheur qui le frappe cherchant à se venger sans réelle conviction. Claude Brasseur est quant à lui tout simplement énorme en serveur de cafétéria adepte des armes à feu.

14 mars 2017

UNE COUPABLE IDEALE (Critique)

jaquette, the perfect student, the perfect crime, Une coupable idéale, Michael Feifer, thriller, Natasha Henstridge

(THE PERFECT STUDENT aka THE PERFECT CRIME)



de Michael Feifer



avec Natasha Henstridge, Brea Grant, Josie Davis, Michael Bowen, Carlson Young, Jay Pickett, Wilson Bethel, Nikki Moore, Jude Gerard Prest, Alexander DiPersia...



Thriller – Etats-Unis (2011)




Michael Bowen, the perfect student, the perfect crime, Une coupable idéale, Michael Feifer, thriller, Natasha HenstridgeSi l'on se fie à sa filmographie, le réalisateur Michael Feifer a deux passions : les films sur les tueurs en série avec deux-points dans le titre (ED GEIN : THE BUTCHER OF PLAINFIELD, CHICAGO MASSACRE : RICHARD SPECK, BUNDY : AN AMERICAN ICON, DRIFTER : HENRY LEE LUCAS...) et les fêtes de fin d'année (UNE NOUNOU POUR NOEL, LE SAUVEUR DE NOEL, MY DOG'S CHRISTMAS MIRACLE...).

Comme les tueurs en série se font rares et que ça ne devait pas être la saison, Michael Feifer s'attaque avec UNE COUPABLE IDEALE au film d'enquête et débauche pour l'occasion Natasha La Mutante Henstridge.

Wilson Bethel, abdominaux, the perfect student, the perfect crime, Une coupable idéale, Michael Feifer, thriller, Natasha Henstridge
Après un meurtre sur un campus universitaire dont on ne saura rien ou presque, les flics arrêtent la colocataire de la victime parce que celle-ci n'a pas d'alibi et couche avec l'ex de la morte. Interloquée par cette arrestation, leur professeur de criminologie décide de mener l'enquête en surfant sur les pages facebook de ses étudiantes et en prenant des photos avec son téléphone portable. Après quelques péripéties sans intérêt et des scènes d'action sous sédatif, elle accuse un étudiant parce qu'il suit des cours de littérature et ne peut donc qu'être celui qui a envoyé un poème de Lord Byron à la victime... Pathétique...

Pas de mise en scène, une histoire sans queue ni tête, une enquête qui n'en est pas une, des non-sens à gogo, une petite mélodie au piano accompagnant toutes les scènes, Michael Feifer réussit avec ce téléfilm à atteindre le niveau zéro du film à suspense et aurait mieux fait de se concentrer sur un éventuel SANTA CLAUS : THE CHRISTMAS MURDERER.


11 mars 2017

EXES (Critique)


de Martin Cognito


avec Grégoire Colin, Annie Lâm, Tom Novembre, Sylviane Combes, Marcia Delahaie, Abel Ferrara, Pierre-Loup Rajot, Samuel Le Bihan, Erick Deshors...



Thriller - Fantastique / France (2006)





Malgré une idée de base plutôt alléchante et permettant beaucoup d'excès et de folie : deux tueurs psychopathes suivent à la lettre les meurtres d'un bouquin ; Martin Cognito, également scénariste, s'égare très vite dans un récit sans queue (ce qui est un comble pour un réalisateur venu du monde merveilleux du X) ni tête.

En effet, son film ressemble plus à un exercice de style esthétisant qu'à un thriller à proprement parler.

EXES débute plutôt pas mal avec un parti pris esthétique et de mise en scène assez surprenant (ce qui n'est pas un défaut) mais dès que le film vire dans le fantastique, c'est la cata : on atteint alors le degré ultime du n'importe nawak. Des scènes plus ridicules et improbables les unes que les autres s'enchainent alors, et mal en plus...

Bon, on notera quand même la présence au casting d'Abel Ferrara (L'ANGE DE LA VENGEANCE) fidèle à son image et un caméo de Samuel Le Bihan (FRONTIERE(s)) également producteur. Ah oui, il y a aussi un hommage à ORANGE MECANIQUE et une scène avec un poisson pas piquée des hannetons... A part ça, bin rien... à oublier... 



09 mars 2017

DES FEMMES POUR LE BLOC 9 (Critique)

FRAUEN FUR ZELLENBLOCK 9 aka ESCLAVES DE L'AMOUR aka CELLULE 9 aka TROPICAL INFERNO aka WOMEN IN CELLBLOCK 9, affiche, poster, jesus franco, karine gambier, women in prison

 

(FRAUEN FUR ZELLENBLOCK 9 aka ESCLAVES DE L'AMOUR aka CELLULE 9 aka TROPICAL INFERNO aka WOMEN IN CELLBLOCK 9)





avec Karine Gambier, Susan Hemingway, Howard Vernon, Aida Gouveia, Esther Studer, Dora Doll...



Prison de Femmes – Suisse (1977)




Howard Vernon, Karine Gambier, torture, nude, women in cellblock 9, cellule 9, wip, women in prison, prison de femmes, erotismeDans une dictature qu'on devine Sud-Américaine, des résistantes se font arrêter lors d'un contrôle routier. Et hop, direct enchainées à poil dans la cellule 9 aux mains d'une gardienne en chef sadique et lesbienne et d'un docteur adepte de la torture...



Karine Gambier, Susan Hemingway, enchainées, jess franco, film, wip, nudity, frau für zellenblock 9
Avec un scénario linéaire et très classique pour un Women In Prison (l'arrestation / les tortures / la fuite / la traque), Jess Franco, qui se frotta souvent au genre, met surtout l'accent sur les scènes racoleuses. On a donc droit à un large éventail de tortures rappelant un peu les excès d'HOLOCAUSTE NAZI de Luigi Batzella tourné la même année. Tortures pour la plupart à connotation sexuelle, le docteur fou s'attaquant presque exclusivement à l'entrecuisse de ses dames. A cela s'ajoute un zeste d'urologie, un soupçon de nécrophilie et même une touche de zoophilie. A y être autant y aller à fond...

femmes enchainées nues dans DES FEMMES POUR LE BLOC 9, nude captive women in WOMEN IN CELLBLOCK 9, jess franco, wipL'autre intérêt du film vient de son casting. On retrouve en effet dans le rôle du docteur un grand habitué des films de Jess Franco : Howard Vernon qui semble très heureux d'être là et cabotine à mort. Point de vue actrices on notera surtout la présence d'un duo magnifique : la sculpturale et ultra sexuée Karine Gambier (OBSESSIONS PORNOS) qui ferait bander un mort, et Susan Hemingway (LETTRES D'AMOUR D'UNE NONNE PORTUGAISE du même Franco) au visage angélique et à la beauté plus subtile.

04 mars 2017

DYING GOD (Critique)

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(aka FINAL SPAWN)




avec James Horan, Lance Henriksen, Erin Misty Mundae Brown, Agathe de la Boulaye, Louis Ballester, Enrique Liporace, Samuel Arena, Iván Espeche, Victoria Maurette...



Fantastique / Horreur – Argentine / France (2008)



Buenos Aires, des prostiputes sont retrouvées mortes. Violées, elles ont été perforées de l'intérieur, l'organe homicide est ressorti par le ventre. La police et la pègre sont sur les dents...

Après le remarqué LE SANG DU CHATIMENT (qui m'avait laissé perplexe), Fabrice Lambot signe avec DYING GOD son premier long-métrage et reprend l'atmosphère de son court : boites de strip, sexe soft et meurtres craspecs. Les effets gores sont d'ailleurs très réussis même si malheureusement peu nombreux.

Rempli de clichés (le flic au bout du rouleau alcoolo et trainant dans les bas-fonds, la pute au grand coeur, le vieux parrain en fauteuil roulant...), DYING GOD souffre d'un manque de rythme flagrant et aurait mérité quelques scènes en moins comme celle où le flic en planque se fait livrer une pizza dans sa voiture ou encore quand le légiste propose au même flic de regarder dans son microscope (ce n'est pas une métaphore !). Aussi, le film se résume le plus souvent à suivre James Horan dans Buenos Aires une bouteille à la main jusqu'à une scène finale plus couillue.

01 mars 2017

HELL RIDE (Critique)

Hell Ride, affiche, bikers, action Larry Bishop, Poster, La rébellion fait rage

de Larry Bishop


avec Larry Bishop, Eric Balfour, Michael Madsen, Dennis Hopper, Vinnie Jones, David Carradine, Leonor Varela, Julia Jones, Laura Cayouette, Tracy Phillips, Cassandra Hepburn...



Action – Etats-Unis (2008)




Leonor Varela, biker, hell ride, sexy, action, Larry Bishop, Etats-Unis Comme tout film de bikers qui se respecte, HELL RIDE sent la poussière, la transpiration et la testostérone : les motards sont tatoués, outillés (dans tous les sens du terme) et ont des couilles grosses comme des montgolfières. Les dialogues sont bien bourrins et se résument, justement, à savoir qui a la plus grosse paire…

Et les femmes, me direz-vous ? Eh bien nous sommes en présence d'un film de mecs : ce sont toutes des bombes atomiques servant principalement au repos de ces guerriers de la route.

En résumé, dans HELL RIDE, on flingue, on baise, on boit et on cause… beaucoup…

Le mythe américain du gang de motards en prend d'ailleurs un petit coup : ces gros durs arborant fièrement le blouson sans manche jacassent toute la journée… et patati et patata, de vraies gonzesses !

Eric Balfour dans le rôle de Comanche dans Hell Ride de Larry Bishop produit par Tarantino, action, film
Difficile dans ces conditions de ne pas sentir la patte de Tarantino (ici producteur), adepte des successions de dialogues sans fin. En outre, même si le film est écrit et réalisé par Larry Bishop, il rappelle, toute proportion gardée, les films du sieur Quentin et notamment KILL BILL avec son histoire de vengeance, sa façon de présenter les personnages, et son casting constitué de "gueules" plus ou moins has been.
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