(HOSTEL : PART II aka L'AUBERGE 2)
d'Eli Roth
avec
Lauren German, Bijou Phillips, Heather Matarazzo, Roger Bart, Richard
Burgi, Vera Jordanova, Jay Hernandez, Jordan Ladd, Milan Knazko, Edwige Fenech, Ruggero Deodato, Stanislav Ianevski, Monika Malacova, Liliya Malkina...
Postulat de base : un film avec Edwige Fenech
ne peut pas être foncièrement mauvais, aussi minuscule que soit son
rôle, comme ici... Et c'est ce qui m'a, en partie, décidé à visionner ce
HOSTEL 2. En effet, je n'avais guère été enthousiasmé
par le numéro 1 qui, pour moi, se résume à une heure de jolies filles à
poil suivi de trois scènes gores toutes nulles. Le tout avec une vision
ridicule des ex-pays du bloc de l'Est camouflé sous un pseudo message
bien démago : comme ils ont tout et s'ennuient, des riches se paient la
vie ou plutôt la mort d'êtres humains. Saloperie de société de
consommation où l'argent achète tout !
Dans
le 2, le message reste le même ainsi que l'histoire sauf que les
futures victimes sont des étudiantes et pas des étudiants donc pas de
grosse surprise de ce côté là. Et pourtant le film est assez différent
du premier. En effet, exit les scènes sexy (enfin plus ou moins) et
place à un scénario plus abouti où le fonctionnement de l'organisation
nous est dévoilé en suivant, en parallèle de celui des victimes, le
parcours de deux clients (Roger Bart et Richard Burgi transfuges de la
série DESPERATE HOUSEWIVES dont le duo fonctionne très bien).
En
outre, les personnages sont plus complexes et fouillés que dans le
premier qui restait très ras des pâquerettes en ce qui concerne la
psychologie des personnages.
Mais surtout, ce qui fait la différence, c'est que ce HOSTEL 2 est bien plus gore, et c'est quand même ce qu'on attend de ce genre de film, non ? Eli Roth nous propose notamment une scène bien sanguinolente tendance Elizabeth Bathory de toute beauté...
Pour
la petite histoire, on notera un caméo de Ruggero Deodato en
tortionnaire cannibale, ce qui représente un joli hommage pour ce grand
du cinéma d'exploitation à l'Italienne qui réalisa, entre autres, LE DERNIER MONDE CANNIBALE.
HOSTEL 2, vous l'aurez compris, est bien meilleur que HOSTEL
premier du nom malgré un petit bémol : l'humour noir un peu trop
présent pendant les scènes chocs qui gâche toujours un peu mon plaisir
déviant, mais que voulez-vous depuis SCREAM c'est la mode...
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