(aka EMMANUELLE GOES TO CANNES)
de Jean-Marie Pallardy (sous le pseudo de Boris Pradlay)
avec Olinka, Gabriel Pontello, Paola Farrow, Mike Monty, Zeta Whitehouse...
Erotique – France (1980)
Emmanuelle,
strip-teaseuse tendance prostipute, rêve de gloire et de paillettes.
Aussi décide-t-elle de tout lâcher pour tenter sa chance au festival de
Cannes.
Malgré ce que le titre peut laisser supposer, ce film n’a rien à voir avec le personnage créé
par Emmanuelle Arsan. Il ne s’agit là que d’un argument de vente,
l’érotisme présent ici n’a rien d’exotique ou de glamour, loin de là.
Film très désabusé limite triste, EMMANUELLE A CANNES
nous montre une image peu reluisante du festival de Cannes où des
starlettes s’exhibent devant les objectifs des paparazzi et autres
badauds et se font sauter par des pseudo producteurs dans le seul but de
toucher leur rêve du bout des doigts : faire du cinéma.
Ce postulat de base, pas forcément inintéressant est mal exploité et EMMANUELLE A CANNES
peine à captiver tant la mise en scène est plate et les scènes
érotiques peu attractives. A l’action répétitive se rajoute un montage
épileptique, notamment lors de certaines scènes de fesses, qui laisse
supposer l’existence d’une version plus explicite que celle proposée par
l’éditeur Le Chat qui Fume.
Les nombreuses erreurs de raccord permettent
tout de même de tromper l’ennui (ma préférée : une culotte qui vient
d’être retirée réapparaît sur les fesses d’une strip-teaseuse…
Jean-Marie Pallardy plus fort que Dani Lary !).
La
quasi absence de dialogues (tout nous est décrit en voix-off par
l’héroïne), finira d’achever les plus valeureux spectateurs. EMMANUELLE A CANNES est un film érotique décousu et anecdotique dont le seul intérêt tient dans la présence de l’opulente Olinka. C’est peu…
Chapeau pour l'à propos, et merci pour enrichir mon français pourtant déjà chatté ... euh châtré euh ... châtié, avec ce prostipute qui devrait rester gravé dans mes méninges !
RépondreSupprimersigné JP (comme J'aime les Prostiputes !)