(SLAUGHTER HIGH aka APRIL'S FOOLS DAY aka JOLLY KILLER aka EL DIA DE LOS INOCENTES aka MASSACRE NO LICEU)
de George Dugdale, Mark Ezra et Peter Litten
avec Caroline Munro, Simon Scuddamore, Carmine Iannaccone, Donna Yeager, Gary Martin, Josephine Scandi, Marc Smith, Dick Randall, Sally Cross, Kelly Baker...
On avait déjà eu droit aux psychokillers adeptes de Noël (DOUCE NUIT, SANGLANTE NUIT, BLACK CHRISTMAS...), de la Saint Valentin (MORTELLE SAINT VALENTIN), de Halloween (je vous laisse deviner le titre), et j'en passe et des pires... Avec LE JOUR DES FOUS on a notre tueur du 1er avril !
Vivement
un tueur du lundi de Pentecôte ! Comment ça, ça n'existe plus ? Oups
désolé... Vivement un tueur de la journée de solidarité !
Si
vous aimez les slashers ultra-classiques, vous allez être servis : dans
un lycée, la bande habituelle d'ados sportifs et décérébrés (en gros
qu'avec des acteurs d'au moins 25 balais) s'en prend continuellement à
Marty (grosses lunettes, look du 1er de la classe). La blague de trop et
là c'est l'incident : Marty se retrouve défiguré...
Quelques
années plus tard, tout ce joli monde (sauf Marty donc) est invité pour
une petite sauterie d'anciens élèves, mais ils se retrouvent seuls, pris
au piège dans leur ancien lycée maintenant à l'abandon. Comme vous vous
en doutez, ils vont se faire dessouder les uns après les autres par un
tueur portant un masque de fou du roi.
On a bien sûr droit (mais c'est aussi pour ça qu'on aime les slashers) :
- aux victimes stupides qui s'obstinent à se séparer et agissent en dépit du bon sens ;
- aux courses-poursuites dans des couloirs et des escaliers (enfin dans un seul et unique couloir et dans un seul et unique escalier) ;
- à une paire de seins par-ci par-là ;
- et à des meurtres tous différents.
Donc pas de surprise à attendre de ce JOUR DES FOUS
qui reste néanmoins un film sympathique même s'il manque terriblement de
rythme et ce ne sont pas les meurtres, originaux mais pas très réussis,
ni la fin n'importe nawak, qui sortiront le spectateur de sa torpeur.
Esthétiquement parlant, le film a en plus beaucoup vieilli : les années 80, ça ne pardonne pas ! Il suffit de voir comment Caroline Munro (MANIAC) est attifée. Heureusement, à la fin du film, elle
court beaucoup et se retrouve toute humide de sueur et ça, ça fait
toujours plaisir...
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