(FRAUEN IM LIEBESLAGER aka LOVE CAMP aka CAMP EROTIQUE aka MUJERES EN EL CAMPO DE CONCENTRACION DEL AMOR)
de Jess Franco
avec Ada Tauler, Nanda Van Bergen, Monica Swinn, Esther Studer, Val Davis, Ingrid Kehr, Brigitte Meyer, Monika Kälin...
Prison de femmes / Suisse (1977)
Dans
un pays qu'on imagine sud-américain (détail qui n'a aucune importance,
le contexte politique étant totalement laissé de côté), des femmes sont
emmenées de force dans la jungle. Retenues prisonnières dans le camp A, elles serviront à "remonter le moral" des troupes révolutionnaires.
Vous l'aurez compris, CAMP D'AMOUR POUR MERCENAIRES
est un "women in prison" (WIP) surfant sur le thème du bordel de
campagne, thème qui fit les beaux jours de la nazisploitation (avec
talent dans SALON KITTY ou enthousiasme dans TRAIN SPECIAL POUR HITLER). Erwin C. Dietrich, producteur et scénariste du film, en confie la réalisation à Jess Franco qui, en bon artisan du bis, en profite pour aligner non stop des scènes dénudées.
Comme il faut tenir 1h20 et que le scénario tient sur un ticket de métro, Jess Franco use et abuse
des poncifs du genre. On a ainsi droit aux scènes de douche (deux fois avec
les captives et une fois avec les guérilléros), à la baston entre
codétenues (deux fois également) et aux scènes lesbiennes (là je n'ai pas
compté). De ce côté, le contrat est plus que rempli.
Par
contre, l'impasse est quelque peu faite sur les scènes de punitions
corporelles. L'amateur de WIP restera donc sur sa faim et, hormis un
dépucelage à la cravache du meilleur effet, devra se contenter d'une
flagellation peu convaincante, d'un léchage de botte trop soft et d'une
torture toute pourrie dont je n'ai pas tout à fait compris le principe.
Choix impardonnable ! Le principal intérêt des WIP venant du côté
outrancier et totalement barré des supplices infligés.
Malgré ses dialogues tout nazes et ses rebondissements ridicules, CAMP D'AMOUR POUR MERCENAIRES n'est pas assez mauvais pour devenir bon et n'est qu'un petit film de fesses soporifique dont
l'intrigue s'articule autour d'Angéla, une captive, et de ses relations
avec le chef des rebelles (Val Davis aussi charismatique qu'une
palourde) et, bien sûr, la gardienne en chef lesbienne et sadique (enfin
pas assez à mon goût).
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