de Franco Steffanino
avec Joe Spinell, Rebecca
Varon, Patrick Askin, Susan Bachli, Martha Somoeman, Ginny Franco,
Lisa Vondal, William James Kennedy, Jan Harrison, Charles Kay-Hune...
Horreur – Etats-Unis
(1988)
Dans une ville américaine
paisible, les morts violentes et les disparitions se succèdent. Le
responsable : un croque-mort détraqué (Joe Spinell) adepte de
nécrophilie (je vous rassure, ceci n'est pas un spoiler : on
sait tout dès le début du film)…
Vous l'aurez compris, pas
de mystère dans ce film, nous ne sommes pas dans un giallo,
l'identité du tueur nous est dévoilé du départ et tous les
personnages suspectent rapidement le coupable puis meurent. Pas
d'enquête non plus, les inspecteurs de police semblent en effet
complètement perdus et les scènes où ils apparaissent tombent
comme un cheveu sur la soupe et paraissent même pour certaines
provenir d'un autre film.
Mais alors que
reste-t-il ? Eh bien des meurtres bien sanglants, principalement
de jeunes femmes. Cependant, même si ceux-ci se succèdent à un bon
rythme, ils sont trop mal amenés pour être marquants. Pas de phase
d'observation : le tueur attrape ses victimes et couic c'est
fini. D'où une petite déception : un peu de frisson et des
victimes plus résistantes auraient été les bienvenus. Par contre,
les effets gores sont plutôt réussis et il y a des nichons, ce qui
fait toujours plaisir ! Le problème vient plus du côté
insaisissable du tueur qui a toujours un coup d'avance et semble
parfois avoir un don d'ubiquité (mais le montage est trop décousu
pour en être sûr...).
Quant à la nécrophilie,
elle est certes abordée mais finalement peu exploitée sauf dans la
scène du meurtre que je qualifierai de "la
poêle à frire" où
le tueur tente une petite pénétration rapide sur un cadavre encore
chaud (est-ce déjà de la nécrophilie me demande-t-on du fond de la
classe… chacun jugera...) pendant que sa tête crame dans ladite
poêle. En effet, la victime probablement excitée par l'annonce
d'une nouvelle saison de Top Chef décidait d'enfiler son plus beau
peignoir et de se préparait un steak haché juste avant que le tueur
ne montre le bout de… son nez.
Distrayant de par ces
meurtres, ennuyeux de par son intrigue, THE UNDERTAKER, malgré
la présence de Joe Spinell, est un petit film bancal que la fin
ridicule et hors sujet finit d'achever.
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