avec Edmund Purdom, Alan Lake, Belinda Mayne, Gerry Sundquist, Kelly Baker, Wendy Danvers, Pat Astley, Wilfred Corlett, Mark Jones, Caroline Munro...
Décidément, Noël est une période bénie pour les psychokillers entre BLACK CHRISTMAS de Bob Clark (et son remake) et la franchise des DOUCE NUIT, SANGLANTE NUIT, on est servi… Quand on aime, on ne compte pas et on trouve dans l'excellent catalogue de la non moins excellente maison d'édition Uncut Movies DON'T OPEN TILL CHRISTMAS réalisé par l'acteur Edmund Purdom (PIECES) qui, pour sa seule incursion derrière la caméra,
tente l'originalité avec un slasher axé autour de l'enquête et non sur
les victimes potentielles. Un tel parti-pris scénaristique lorgnant du côté du giallo
demande une histoire digne de ce nom et une mise en scène efficace. Les
deux font malheureusement défaut au film.
En
effet, l'enquête n'a strictement aucun intérêt : on passe notre temps
entre un interrogatoire (qui ressemble plus à une vague discussion
autour d'un verre) et les bureaux de New Scotland Yard où les policiers
chargés de l'affaire essaient de la résoudre à la vitesse d'un Derrick
mort.
Tout ceci ne serait pas trop grave si au moins une quelconque tension, du genre à nous faire
sursauter de temps en temps, était présente dans le film. Ce n'est pas
le cas. Aucun risque d'arrêt cardiaque à la vue du film, les meurtres
étant traités trop rapidement pour être efficaces.
Probablement
conscient de la catastrophe, le réalisateur tente tout de même de
sauver les meubles : les meurtres sont nombreux (c'est fou le nombre de
Pères Noël bourrés qui trainent dans les rues de Londres !) et on a droit
à l'arme ultime du slasher: la sempiternelle paire de seins.
Quant à Caroline Munro (MANIAC), dont la présence est quelquefois mise en avant pour
la promotion du film, elle ne fait qu'interpréter une chanson, ondulant
du popotin dans une robe rouge ultra-moulante. C'est probablement ce
que je retiendrais du film…
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