26 janvier 2020

LA MACHINE A DECOUDRE (Critique)

affiche du film LA MACHINE A DECOUDRE de Jean-Pierre Mocky



avec Peter Semmler, Jean-Pierre Mocky, Patricia Barzyk, Jean-Paul Massoni, Françoise Michaud, François Toumarkine, Jean Abeillé, Sophie Moyse, Patrick Granier, Georges Lucas...



Thriller / France – Italie (1986)




meurtre sanglant dans LA MACHINE A DECOUDRE de Jean-Pierre MockyFauché comme les blés, Steff (Peter Semmler) décide de vendre un pistolet de collection et tombe par hasard sur Ralph (Jean-Pierre Mocky), un médecin devenu fou suite aux horreurs de la guerre. Subtilisant son pistolet, Ralph prend Steff en otage et après avoir rejoint Liliane (Patricia Barzyk), les entraîne dans sa folie meurtrière…

Jean-Pierre Mocky et Patricia Barzyk les seins nus dans LA MACHINE A DECOUDRE Tiré d'un roman de la Série Noire, LA MACHINE A DECOUDRE est étonnant à de nombreux points de vue. Tout d’abord, la nudité est omniprésente et outre Patricia Barzyk qui, pour le plus grand plaisir des yeux, se promène à poil les deux tiers du film, nos protagonistes croisent régulièrement des gens dénudés voire sans aucun habit. Même quand ils se rendent dans une concession automobile, le patron est en train de passer du bon temps avec une cliente.

Jean-Pierre Mocky braque Peter Semmler avec un mauser dans LA MACHINE A DECOUDRE Ensuite, le côté nihiliste et jusqu’au-boutiste du film est également surprenant et se révèle finalement très moderne. Ralph, en redresseur de tort, bute les gens qu’il juge superficiels et égoïstes semant des cadavres au gré de ses pérégrinations. Déséquilibré, il n’a qu’un seul but, ouvrir un hôpital pour enfants et n’éprouve aucun remord à rayer de la surface de la Terre ceux qui, préférant leur petit confort, se moquent de la misère du monde.


Peter Semmler, Patricia Barzyk nue et Jean-Pierre Mocky dans LA MACHINE A DECOUDRE
Très décousu, le film n’exploite jamais vraiment son idée de départ, et, en dépit de quelques jolies scènes (la fillette jouant du piano), tombe souvent à plat. En outre, le jeu de certains acteurs, notamment Jean-Pierre Mocky, n’est pas toujours heureux et la musique très typée années 80 qui donnait sûrement un côté moderne à l’époque n’arrange rien.

Hormis son originalité, LA MACHINE A DECOUDRE a affreusement vieilli et, trop bancal, peine à captiver. Un peu décevant de la part de Jean-Pierre Mocky qui aurait pu nous pondre un film moins anecdotique.


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