(FRIDAY THE 13TH)
de Sean S. Cunningham
avec Adrienne King,
Jeannine Taylor, Betsy Palmer, Kevin Bacon, Robbi Morgan, Harry
Crosby, Laurie Bartram, Walt Gorney, Mark Nelson, Peter Brouwer, Rex
Everheart, Ron Millkie, Willie Adams, Debra S. Hayes, Ari Lehman...
1958, dans le camp de
vacances de Crystal Lake : après avoir chanté à tue-tête des
chansons avec "Alléluia"
dedans, deux monos décident d’aller forniquer dans un grenier.
Fatale erreur, quelqu’un les surprend et les trucide. Tout le monde
le sait, il ne fait pas bon jouer à zizi-panpan dans un slasher. On
se retrouve ensuite dans le présent (donc en 1980), un vendredi 13,
et l’on suit Annie qui rejoint le même camp de vacances qui vient
de rouvrir. Le massacre peut commencer…
Film culte s’il en est,
VENDREDI 13 n’est plus maintenant qu’un slasher très
classique où des moniteurs de colonie de vacances ne pensant qu’à
la bagatelle, à l’alcool et à la drogue (je sais maintenant
pourquoi les jeunes passent le BAFA) se font dessouder les uns après
les autres à l’aide de diverses armes blanches. Sa principale
originalité vient de l’identité de l’assassin que je ne vous
dévoilerai pas mais je vous donne tout de même un petit indice :
son nom de famille est Voorhees.
Depuis les camps d’été
ont fait le bonheur des fans de slashers quelquefois pour le meilleur
(les MASSACRE AU CAMP D’ETE)
et souvent pour le pire répétant à l’infini la même recette.
Parmi les victimes, on
notera la présence de Kevin Bacon, alors débutant, qui non
seulement porte à merveille le slip de bain mais a également le
privilège de participer à la seule scène un peu dénudée du film.
Pour la petite histoire,
dans la VF d’époque (je ne sais pas s’il existe un autre
doublage), Jason (ou plutôt Djézônne) s’appelle en fait Jacky ce
qui ajoute un petit côté fan de tuning du Nord-Pas-de-Calais à
notre tueur psychotique et ça, ça fait toujours plaisir.
Maître étalon des
slashers de camps de vacances, VENDREDI 13 est comme une
madeleine de Proust qu’on a plaisir à visionner de temps en temps
et, pour l’époque, les effets gores signés Tom Savini ont quand
même de la gueule.
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