(aka HURLEMENTS DE
TERREUR aka LA MUERTE ATACA NUEVA YORK)
de Tim Kincaid
avec Lance Lewman, Teresa
Farley, Frances Raines, Natalie Savage, Amy Brentano, LeeAnne Baker,
Matt Mitler, Adriane Lee, Dan Geffen, Mae Cerar, Mark Legan...
Horreur –
Science-Fiction / Etats-Unis (1986)
Une jeune femme traverse
de nuit un quartier mal famé et croise le chemin d’un vieux
monsieur qui lui propose gentiment de la raccompagner. Soudain pris
de convulsions, le gentleman se transforme en monstre et viole la
jeune femme. L’enquête est confiée à l’inspecteur Andriotti
qui, aidé d’une femme médecin, se rend compte qu’une série de
viols étranges touchant exclusivement des femmes vierges frappe
New-York…
Réalisé par Tim Kincaid
qui connaîtra le "succès"
sur le tard dans la réalisation de pornos gay, BREEDERS,
malgré son pitch des plus prometteurs ne dépasse jamais le niveau
du petit film fauché tant tout est raté dans ce film.
Apparemment pétri de
bonnes intentions et décidé à satisfaire le spectateur, le
réalisateur multiplie pourtant les scènes dénudées et les
demoiselles présentes dans le film finissent systématiquement à
poil à l’exception de l’héroïne et des actrices dont la date
de péremption était dépassée.
Mettre tout le monde à
poil ne suffit pas toujours à faire un bon film et le manque de
scénario se fait vite sentir. L’enquête est bien sûr totalement
inexistante, le policier de service se contente de jacasser et
accessoirement de draguer la jolie médecin. C’est d’ailleurs
cette dernière qui fait toutes les découvertes ou presque en
consultant un superbe ordinateur à l’écran monochrome bien old
school.
Probablement faute de
moyens, la créature extraterrestre ne ressemble pas à grand-chose
et peine à impressionner (euphémisme). Plus ou moins fini à la
pisse, son bâtard de rejeton sera encore plus ridicule (comme quoi,
quand on veut).
Pour ne rien arranger,
les acteurs semblent peu concernés (encore un euphémisme) par
l’intrigue et se contente de rester face caméra en attendant leurs
lignes de dialogue.
Pourtant, malgré ces
nombreux défauts, BREEDERS n’est finalement pas si chiant,
se laisse regarder sans ennui et sa scène finale totalement "autre"
mérite vraiment le coup d’œil :
les jeunes victimes, possédées par l’extraterrestre, se
retrouvent dans le plus simple appareil dans une baignoire géante
remplie d’un liquide blanc (!!!) dont elles s’enduisent
lascivement le corps en gémissant. Ce qui prouve une fois de plus
que du néant peut surgir la poésie.
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