(JASON GOES TO HELL :
THE FINAL FRIDAY aka LE CHATIMENT DE JASON : LE VENDREDI
INFERNAL)
d'Adam Marcus
avec John D. LeMay, Kari
Keegan, Kane Hodder, Steven Williams, Steven Culp, Erin Gray, Richard
Gant, Allison Smith, Julie Michaelz, Rusty Schwimmer, Billy Green
Bush, Leslie Jordan, Andrew Bloch, Michelle Clunie, Michael B. Silver, Dean Lorey...
Horreur – Fantastique –
Slasher / Etats-Unis (1993)
Alors que nous l’avions
abandonné dans les égouts de New-York, Jason est de retour à
Crystal Lake (Comment ? Pourquoi ? L’opus 8 a-t-il
vraiment existé ? Mystère…), mais cette fois-ci c’est lui
la proie. Le FBI lui a tendu un piège et le disperse à coup de
flingues et d’explosifs façon puzzle. On ramasse les morceaux et
direction la morgue où un légiste, comme marabouté, dévore le
cœur de Jason et devient temporairement sa nouvelle enveloppe
corporelle. Le massacre peut commencer…
JASON VA EN ENFER
est très différent de ces prédécesseurs : Jason ne serait en
fait que le réceptacle d’un démon qui tel l’extraterrestre de
HIDDEN passe de corps en corps pour atteindre son objectif.
Objectif qui demeure assez obscur. Cousue de fils blancs, l’intrigue
de ce nouvel opus flirte très légèrement avec l’occultisme et la
sorcellerie. On retrouve même dans la maison familiale des Voorhees
un superbe exemplaire du Necronomicon (Pourquoi ? Comment a-t-il
atterri là ? Où est Ash ? Mystère ...).
Aussi, même si nous
sommes toujours en présence d’un slasher, Jason se fait rare et
n’est présent que pour les scènes de début et de fin. Kane Hodder, forcément désœuvré, se retrouve même à interpréter un
deuxième petit rôle, sûrement histoire d’occuper les journées
de tournage.
Filmé comme une série
TV et peuplé d’acteurs qu’on a vu des tonnes de fois entre
X-FILES, DESPERATE HOUSEWIVES, PROFILER,
LE REBELLE, GREY’S ANATOMY ou bien sûr
l’inévitable LA CROISIERE S’AMUSE, cet opus fait
un peu tâche dans une saga déjà bien inégale, ce qui est bien sûr
inévitable quand on arrive à la huitième suite.
Le gros bémol vient des
meurtres qui sont certes nombreux mais avares en hémoglobine (il
existe peut-être une version uncut) et peu stressants. Ce qui pour
le coup n’est pas excusable. Dans un slasher digne de ce nom, il
faut soit que le spectateur flippe soit que les victimes pissent le
sang de partout ! Heureusement les dialogues sont tellement
mauvais qu’ils en deviennent par moment très bons. On se console
comme on peut.
Répliques de la mort qui tue :
"
- D'après mon expérience
professionnelle, ce connard est décédé.
- Tu sais ce que j'aimerais te faire ?
J'aimerais chier en plein sur ton putain de masque, une belle crotte
bien chaude, ça, ça serait le pied !
- Je vais prononcer deux mots, dites-moi
ce qui vous vient immédiatement à l'esprit. D'accord ?
- D'accord !
- Vous êtes prêt ?
- Toujours !
- Jason Voorhees.
- Eh bien, ça me fait penser à une
fillette de 4 ans habillée en rose sur un tricycle rouge et noir.
"
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