avec Elizabeth Kaitan, Russ Tamblyn, Lois Masten Ewing, John Tyler, Rhonda Dorton, Stan Hurwitz, Shawn Eisner, Edward A. Wright, Carla Baron, Shannon McLeod...
Rape and revenge – Fantastique / Etats-Unis (1988)
Après avoir pénétré en douce dans le bureau d’un professeur pour photographier le sujet d’un partiel, des étudiants pénètrent en force Julie, une étudiante présente sur le campus à ce moment. Ne pouvant pas porter plainte (les étudiants ont également trouvé une lettre compromettante dans le bureau du professeur et menace de la rendre publique), Julie décide de répondre à une petite annonce et contacte une sorcière afin qu’elle invoque un démon de la vengeance…
Dès la scène d’ouverture où un jeune homme à lunettes à double foyer et aux cheveux noirs et verts arrive à vélo pour épier les rites occultes pratiqués par la sorcière de l’annonce, on se doute qu’on est dans une série B avec un budget riquiqui et que l’intrigue ne sera pas des plus complexes. Doutes très vite levés lors des premiers effets spéciaux des plus rudimentaires. Pourtant, le film, malgré de nombreux défauts est bien rythmé et l’on ne s’ennuie pas une seconde à suivre les mésaventures de Julie.
NECROMANCER est un rape and revenge atypique dont l’originalité provient de son côté fantastique et du fait que la vengeance vienne de l’au-delà sans que la victime ne soit réellement partie prenante.
Un autre côté surprenant du film vient de sa légèreté et de la réaction de la victime qui, à part à de rares moments, ne semble vraiment pas traumatisée par son viol et continue son bonhomme de chemin comme si de rien n’était ou presque.
Pour tenir son auditoire éveillé, le réalisateur use d’une arme qui a fait ses preuves : la nudité. Elizabeth Kaitan se retrouve donc de nombreuses fois en tenue d’Eve et nous avons même droit à une jolie paire de fesses masculines. C’est malheureusement au niveau des effets spéciaux que le bât blesse, ceux-ci étant vraiment réduits au minimum sauf dans la scène finale où nous avons droit à 2 secondes de gore qui ont probablement fini d’engloutir le budget du film.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire