(aka LE SAMURAI DE LOS ANGELES)
de Amir Shervan
avec Mathew Karedas (sous le nom de Matt Hannon), Robert Z'Dar, Mark Frazer, Janis Farley, Melissa Moore, Gerald Okamura, Dale Cummings, Cranston Komuro, Joselito Rescober...
Policier – Action / Etats-Unis (1991)
Afin de démanteler un gang japonais impliqué dans le trafic de drogue, la police de Los Angeles fait appel à un super flic adepte des arts martiaux : Joe Marshall aussi appelé le Samurai Cop.
Attention avec SAMURAI COP on s’attaque à du lourd. Considéré comme le mètre étalon du nanar, ce film remplit toutes les cases de ce genre devenu à la mode.
En premier lieu, on trouve dans le rôle principal Mathew Karedas. Aussi charismatique qu’une palourde qui serait restée trop longtemps au soleil, il ouvre les yeux très grands quand il joue la colère et les plisse quand il se veut sensuel. Comble du bonheur, il joue une partie du film avec une perruque le faisant ressembler à Marie-Chantal de la compta. La légende veut qu’il ait coupé sa crinière alors qu’il restait quelques scènes à tourner.
Comme sa maîtrise des arts martiaux est au niveau de son jeu d’acteur, les images du combat final avec Robert Z’Dar sont accélérées pour être plus impressionnantes, et ça marche, on en a le souffle coupé à force de rire. A ce sujet, on remarque très vite qu’il n’y a pratiquement pas d’asiatiques dans le gang nippon et la plupart des gangsters ne semblent pas pratiquer les arts martiaux ou en tout cas, avoir dépassé la ceinture jaune. Aussi, malgré son titre faisant penser à un film d’arts martiaux, les scènes de combat se limitent pour la plupart à des échanges de coups de feu aussi crédibles qu’un coiffeur chauve.
Evidemment, tout cela est filmé avec les pieds et les erreurs de raccord sont si nombreuses, qu’on en vient presque à chercher une scène dans laquelle tout colle.
Pour qu’un film passe les tests de nanardisme (nanardination?), il faut bien sûr un scénario en carton, sans rebondissements ni suspense. Là encore le contrat est on ne peut plus rempli. L’intrigue vole au ras des pâquerettes et ne décolle jamais de tout le film. Les protagonistes se baladent, draguent, tuent, baisent, conduisent, se battent, le tout sans logique aucune.
A ce niveau de ratage, on touche au sublime, surtout qu’on n'a pas l’impression que ce soit volontaire, ce qui est primordial pour qu’un nanar fonctionne réellement. Pas de doute, SAMURAI COP est à la hauteur de sa réputation !
Répliques de la mort qui tue :
- Est-ce que vous êtes circoncis ?
- Euh ouais, ouais, pourquoi ?
- Votre docteur a peut-être amputé un trop gros morceau.
- Non, non, il était très bon praticien.
- Tu ferais mieux de passer chez moi avant de faire ton rapport.
- Ah ouais, pourquoi ?
- Pour en profiter pendant que t'as encore des couilles.
- J'en ai rien à foutre. Une seule chose compte maintenant pour moi. Je veux que vous descendiez tous les membres de ce gang japonais. Je veux que vous trouviez et descendiez ces fils de pute. Je veux que vous remplissiez la piscine de leur patron comme une citerne de sang et de cadavres. Alors seulement vous reviendrez ici.
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