(CHILD'S PLAY 3)
de Jack Bender
avec Justin Whalin,
Perrey Reeves, Jeremy Sylvers, Brad Dourif (voix), Travis Fine, Dean
Jacobson, Peter Haskell, Dakin Matthews, Andrew Robinson, Burke
Byrnes...
Horreur / Royaume-Uni –
Etats-Unis (1991)
Andy a maintenant 16 ans
et se retrouve, après avoir fait le tour des familles d’accueil,
en école militaire. Remise du scandale provoqué par les méfaits de
Chucky, l’usine de jouets rouvre et la production des poupées
"Brave Gars"
reprend. En récupérant le cadavre de Chucky, du sang s’en écoule,
se mélange au plastique utilisé dans la chaîne de montage et hop,
la poupée tueuse est de retour et, comme d’hab, part aussitôt à
la recherche d’Andy…
Chucky est certes possédé
par l’esprit d’un psychopathe qui, par définition, n’a pas des
réactions cohérentes mais à force, il est difficile de comprendre
pourquoi il s’acharne ainsi à poursuivre Andy. En effet, malgré
les explications du "prêtre"
vaudou dans l’opus 1, il peut apparemment transférer son cerveau
de cintré dans n’importe quel gamin. Andy ne lui sert donc plus à
rien, il pourrait jeter son dévolu sur le premier enfant venu sans
éveiller les soupçons. Mais non, monsieur s’obstine et se met en
danger tout seul vu qu’Andy est sur ses gardes et sait de quoi
Chucky est capable.
CHUCKY 3 a été
tourné immédiatement après le 2, d’où le changement d’acteur
interprétant Andy, et nous entraîne donc dans l’univers
"impitoyable"
d’une école militaire. Le scénariste, Don Mancini, en profite
pour nous asséner tous les poncifs sur l’armée (brimades,
supérieurs stupides, fortes têtes…) jusqu’à plus soif (on se
croirait un peu dans POLICE ACADEMY, l’humour potache en
moins).
Même si les meurtres
sont peu nombreux, le rouquin hirsute est plus présent (et très
bavard !) que dans les films précédents et s’en donne à
cœur joie ne cessant de jurer et de faire des grimaces mais cela ne
suffit pas et CHUCKY 3, faute d’idées originales, est
vraiment poussif et constitue une suite sans grand intérêt.
Réplique de la mort
qui tue :
"Tu
es le plus gros furoncle qui ait jamais poussé sur un cul et
crois-moi je sais de quoi je parle !"
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