de Larry Bishop
avec
Larry Bishop, Eric Balfour, Michael Madsen, Dennis Hopper, Vinnie
Jones, David Carradine, Leonor Varela, Julia Jones, Laura Cayouette,
Tracy Phillips, Cassandra Hepburn...
Action – Etats-Unis (2008)
Comme tout film de bikers qui se respecte, HELL RIDE
sent la poussière, la transpiration et la testostérone : les motards
sont tatoués, outillés (dans tous les sens du terme) et ont des couilles
grosses comme des montgolfières. Les dialogues sont bien bourrins et se résument, justement, à savoir qui a la plus grosse paire…
Et
les femmes, me direz-vous ? Eh bien nous sommes en présence d'un film
de mecs : ce sont toutes des bombes atomiques servant principalement au
repos de ces guerriers de la route.
En résumé, dans HELL RIDE, on flingue, on baise, on boit et on cause… beaucoup…
Le
mythe américain du gang de motards en prend d'ailleurs un petit coup :
ces gros durs arborant fièrement le blouson sans manche jacassent toute
la journée… et patati et patata, de vraies gonzesses !
Difficile dans ces conditions de ne pas sentir la patte de Tarantino
(ici producteur), adepte des successions de dialogues sans fin. En
outre, même si le film est écrit et réalisé par Larry Bishop, il
rappelle, toute proportion gardée, les films du sieur Quentin et
notamment KILL BILL avec son histoire de vengeance, sa
façon de présenter les personnages, et son casting constitué de
"gueules" plus ou moins has been.
Et c'est, à mon sens, là ou se situe le principal intérêt de HELL RIDE
: son casting. Jugez plutôt : David Carradine en méchant, Michael
Madsen qui fait du Madsen et Vinnie Jones en biker bas du front orné de
tatouages "poétiques". Cerise
sur le gâteau : la présence de Dennis Hopper toujours classe,
chevauchant à nouveau une moto avec un blouson à franges, un peu comme
si EASY RIDER c'était hier… Enfin plutôt avant-hier, Dennis Hopper était quand même pas mal tapé au moment du film.
Un
bémol tout de même : Larry Bishop s'offre le premier rôle mais n'est
pas totalement convainquant en chef de gang sévèrement burné.
L'intrigue de HELL RIDE
n'est certes guère captivante et on se contrefout très vite de savoir
le pourquoi du comment, mais qu'importe, on n'a pas le temps de
s'ennuyer : entre scènes de fesses (et quelles fesses : toutes plus
rebondies les unes que les autres) et flingages en règle, les 80 minutes
du film passent toutes seules…
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