avec Macha Magall, Gino Turini, Salvatore Baccaro, Xiro Papas, Brad Harris, Luigi Batzella, Brigitte Skay, Luciano Conti, Edilio Kim...
Nazisploitation / Italie (1977)
Italie, Seconde guerre mondiale. Une doctoresse sadique a créé pour le 3ème Reich un monstre qu’elle garde en cage. En parallèle des résistants s’organisent pour lutter contre l’occupant allemand. Forcément, leurs routes vont se croiser...
Comme souvent dans les films de nazisploitation, les tenants et les aboutissants des expérimentations médicales sont assez obscurs et celles-ci ne servent que de prétexte à aligner des scènes outrancières et à connotation sexuelle. HOLOCAUSTE NAZI : ARMES SECRETES DU 3EME REICH ne fait pas exception et on se demande vraiment pourquoi le lieutenant Kratsch (Macha Magall) a créé la créature qu’elle maintient enfermée dans son "laboratoire".
On retrouve dans le rôle du monstre un habitué des westerns spaghetti et des bisseries, Salvatore Baccaro qui, grâce à son physique particulier, incarne la bête sans aucun maquillage (c’est toujours ça d’économiser sur le budget). A poil pendant tout le film, il se contente de gesticuler, de grogner et de grimacer en gros plan alors qu’il viole, mutile et tue des femmes.
Comme il faut un semblant de scénario, même si le but semble plus de choquer le spectateur que de développer une intrigue digne de ce nom, nous avons droit à toute une partie "résistance" avec ses rafles, ses combats ridicules, ses stock-shots pas toujours raccords et quelques scènes de baston rappelant presque Terence Hill et Bud Spencer, notamment une dans une église. Il faut dire que le curé du village est grave gaulé vu qu’il s’agit de Brad Harris connu pour s’être trimballé en toge et sandalettes dans quelques péplums.
Mais là où le film prend une dimension "autre" c’est au niveau des scènes de tortures abjectes et racoleuses. En gros tout ce qu’on espère d’un nazisploitation, et là, le contrat et on ne peut plus rempli et, malgré quelques ratés comme quand on se rend compte que les rats censés mutiler une pauvre prisonnière se révèlent être des cochons d’inde, on va loin dans le mauvais goût et le craspec.
Avec sa belle doctoresse nazie et libidineuse, ses sévices sexuels, sa nudité omniprésente (hommes et femmes), ses acteurs improbables et son monstre ridicule, HOLOCAUSTE NAZI est une pépite nauséabonde qui ne peut que rendre nostalgique d’une époque révolue où le cinéma bis nous proposait des films différents qui ne seraient même pas envisageables maintenant.
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