15 septembre 2018

DON'T OPEN TILL CHRISTMAS (Critique)

DON'T OPEN TILL CHRISTMAS, slasher, Edmund Purdom, Caroline Munro, Affiche, poster



avec Edmund Purdom, Alan Lake, Belinda Mayne, Gerry Sundquist, Kelly Baker, Wendy Danvers, Pat Astley, Wilfred Corlett, Mark Jones, Caroline Munro...



Slasher - Horreur / Royaume-Uni (1984)




DON'T OPEN TILL CHRISTMAS, slasher, Edmund Purdom, Caroline MunroDécidément, Noël est une période bénie pour les psychokillers entre BLACK CHRISTMAS de Bob Clark (et son remake) et la franchise des DOUCE NUIT, SANGLANTE NUIT, on est servi… Quand on aime, on ne compte pas et on trouve dans l'excellent catalogue de la non moins excellente maison d'édition Uncut Movies DON'T OPEN TILL CHRISTMAS réalisé par l'acteur Edmund Purdom (PIECES) qui, pour sa seule incursion derrière la caméra, tente l'originalité avec un slasher axé autour de l'enquête et non sur les victimes potentielles. Un tel parti-pris scénaristique lorgnant du côté du giallo demande une histoire digne de ce nom et une mise en scène efficace. Les deux font malheureusement défaut au film.

En effet, l'enquête n'a strictement aucun intérêt : on passe notre temps entre un interrogatoire (qui ressemble plus à une vague discussion autour d'un verre) et les bureaux de New Scotland Yard où les policiers chargés de l'affaire essaient de la résoudre à la vitesse d'un Derrick mort.

DON'T OPEN TILL CHRISTMAS, slasher, Edmund Purdom, Caroline Munro
Tout ceci ne serait pas trop grave si au moins une quelconque tension, du genre à nous faire sursauter de temps en temps, était présente dans le film. Ce n'est pas le cas. Aucun risque d'arrêt cardiaque à la vue du film, les meurtres étant traités trop rapidement pour être efficaces.

Probablement conscient de la catastrophe, le réalisateur tente tout de même de sauver les meubles : les meurtres sont nombreux (c'est fou le nombre de Pères Noël bourrés qui trainent dans les rues de Londres !) et on a droit à l'arme ultime du slasher: la sempiternelle paire de seins.

Quant à Caroline Munro (MANIAC), dont la présence est quelquefois mise en avant pour la promotion du film, elle ne fait qu'interpréter une chanson, ondulant du popotin dans une robe rouge ultra-moulante. C'est probablement ce que je retiendrais du film…



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