(WRONG TURN 5 : BLOODLINES)
avec
Doug Bradley, Camilla Arfwedson, Roxanne McKee, Simon Ginty, Amy
Lennox, Radoslav Parvanov, George Karlukovski, Borislav Iliev, Peter Brooke, Oliver Hoare, Emilia Klayn...
Horreur – Etats-Unis (2012)
Après un épisode 4 que j’avais trouvé des plus réussis, j’attendais avec une impatience non feinte les nouvelles aventures de mes dégénérés consanguins à tendance cannibale préférés. Attente non récompensée à sa juste valeur.
Même
si elle est moins barrée que les précédentes, la scène d’ouverture fait
encore illusion et laisse une lueur d’espoir. On retrouve en effet ce
qui constitue la marque de fabrique des séquelles de DETOUR MORTEL : du gore, des crétins et des p’tites pépées (désolé, je viens de voir un film avec Eddie Constantine).
Plombé
par un scénario qui ne tient pas la route une seconde, le reste du film
s’avère peu palpitant. La disparition du côté survival de la saga au
profit d’un jeu de massacre où les victimes s’entassent à vitesse grand V
rend le suspense quasi inexistant. Les fondamentaux sont tout de même
respectés : le sang coule à flot et les exécutions restent funs.
Je passe volontairement sur le fait que Declan O’Brien (aux commandes depuis l'épisode 3) s’est une fois de plus assis sur le concept de la saga (le mauvais choix de route) pour me concentrer sur la bonne
nouvelle de cet opus, l’arrivée d’un personnage haut en couleur qui
vole la vedette aux futurs cadavres et aux débiles sylvestres : Maynard
Odets. Hannibal Lecter du pauvre (faut pas déconner quand même) mais
tout de même diablement malsain et vicieux, ce personnage est
parfaitement interprété par un Doug Pinhead Bradley pégueux à souhait.
Voilà
d’ailleurs de quoi relancer cette saga qui commence à sérieusement
s’essouffler : un spin-off sur le parcours de ce détraqué pourrait avoir
sacrément de la gueule. Enfin je dis ça, je dis rien…
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