EMANUELLE ET LES COLLEGIENNES (Critique + Réplique de la mort qui tue)

(SUOR EMANUELLE aka EMMANUELLE ET LES COLLEGIENNES aka SISTER EMANUELLE aka DIE NONNE UND DAS BIEST)

de Giuseppe Vari (sous le pseudo de Joseph Warren)

  

avec Laura Gemser, Mónica Zanchi, Gabriele Tinti, Vinja Locatelli, Dirce Funari, Rik Battaglia, Pia Velsi, Patrizia Sacchi, Mario De Vico...

Erotique – Italie (1977)

Emanuelle a fait un trait sur sa vie dissolue et est rentrée dans les ordres. C'est donc sous le nom de Sœur Emanuelle que l'on retrouve mon Emanuelle (avec un ou deux "m") préférée : Laura Gemser (j'ai toujours trouvé Sylvia Kristel sublime mais Laura Gemser est vraiment hallucinante...).

Attention rien à voir avec la vieille en baskets qui squattait la télé dans les années 90 : ici aussi Dieu est amour mais avec du poil autour.

Emanuelle a donc rencontré Dieu et, décidée à le servir, s'occupe de jeunes filles dans un établissement catholique plus proche de la prison que du lycée. Une nouvelle élève, Monica, à la sexualité très débridée met en branle cet équilibre précaire et réveille la libido d'Emanuelle qui n’en demandait pas tant. Résistera-t-elle à l'appel du stupre ? C'est tout l'enjeu de EMANUELLE ET LES COLLEGIENNES, qui, en bon film d'exploitation, enchaîne les scènes érotiques sans trop tomber dans le graveleux.

L'intrigue tourne essentiellement autour du personnage de cette jeune femme très libérée interprétée par Mónica Zanchi qui, avec ses faux airs de Kirsten Dunst, dégage un érotisme fou et illumine le film. Sa présence éclipse presque Laura Gemser... Enfin jusqu'à ce qu'Emanuelle reprenne les choses en main et montre de quel bois elle se chauffe !

Film léger et rafraîchissant, entre nunsploitation et film de lycéennes voyoutes, EMANUELLE ET LES COLLEGIENNES est une réussite à tout point de vue.

REPLIQUE DE LA MORT QUI TUE :

 "Je ne sais vraiment pas comment vous pourriez m'aider : cette cystite est un châtiment de Dieu"