25 mars 2021

THE WASHING MACHINE (Critique)

affiche du film THE WASHING MACHINE (VORTICE MORTALE) de Ruggero Deodato
(VORTICE MORTALE)


de Ruggero Deodato


avec Philippe Caroit, Ilaria Borrelli, Barbara Ricci, Kashia Figura, Yorgo Voyagis, Claudia Pozzi, Laurence Regnier, Sándor Boros, László Borbély, Károly Medriczky...



Thriller – France / Italie / Hongrie (1993)



Une jeune femme découvre les morceaux d’un cadavre, dans la machine à laver de l’appartement familial, qu’elle identifie comme étant ce qu’il reste de l’amant d’une de ses sœurs. Arrivée sur les lieux, la police ne trouve aucun corps ni aucune trace de meurtre. L’inspecteur Stacev est chargé d’enquêter sur cette étrange affaire…

Barbara Ricci dans THE WASHING MACHINE de Ruggero Deodato

Surfant probablement sur le succès de BASIC INSTINCT de Paul Verhoeven, Ruggero Deodato, surtout connu pour ses films de cannibales dont le culte CANNIBAL HOLOCAUST, s’attaque au thriller sulfureux. San Francisco étant un peu surestimée et Michael Douglas n’étant sans doute pas libre, nous nous retrouvons à Budapest avec Philippe Caroit (R.I.S. POLICE SCIENTIFIQUE). 

Barbara Ricci sexy dans THE WASHING MACHINE de Ruggero Deodato

Nous avons donc droit à une visite presque guidée des incontournables de la capitale magyare et Philippe Caroit se promène devant le Pont des Chaînes, interroge des gens à la piscine Szechenyi, fréquente une boite de strip-tease, enquête dans des bâtiments dont l’éclat a subi les ravages du temps et de l’histoire, et l’on aperçoit au loin le célèbre Parlement. Si bien que Budapest version 90’s ajoute à l’ambiance du film comme Venise pouvait le faire dans certains films italiens des années 70.

Philippe Caroit le nez dans une culotte dans THE WASHING MACHINE de Ruggero Deodato

Mise à part cette petite virée touristique, THE WASHING MACHINE est un thriller hypnotique tout à fait recommandable mélangeant fantasmes et faux semblants où il est bien difficile de démêler le vrai du faux. L’intrigue est entièrement centrée autour de l’inspecteur Stacev, qui, aux prises avec trois sœurs manipulatrices et vicieuses, se retrouve comme pris dans une toile d’araignée.

scène de sexe dans THE WASHING MACHINE de Ruggero Deodato

La machine à laver qui a donné son titre international au film, n’est par contre qu’un élément secondaire, nous ne sommes pas dans THE REFRIGERATOR, autre film adepte de l’électroménager. En effet, ladite machine n’a pas été construite sur un ancien cimetière indien, ne possède pas de pouvoirs maléfiques et n’a finalement que très peu de programmes de lavage. Elle sert tout de même à entreposer des restes humains, quelquefois de support à coït mais, ça peut paraître fou, surtout à laver le linge, notamment une petite culotte rouge qui déteint énormément.

Ilaria Borrelli et Philippe Caroit dans THE WASHING MACHINE de Ruggero Deodato

Film à l’ambiance étrange, THE WASHING MACHINE, malgré son titre tout pourri, est un thriller de bonne facture gentiment érotique et délicieusement pervers.


 

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