08 janvier 2017

SEXUAL PARASITE : KILLER PUSSY (Critique)

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(KISEICHUU : KIRAA PUSSHII)


de Takao Nakano


avec Sakurako Kaoru, Natsumi Mitsu, Tôgo Okumoto, Toshimichi Tasaki, Masanori Miyamoto, Yumi Yoshiyuki, Sachika Uchiyama...



Erotique / Horreur – Japon (2004)




SEXUAL PARASITE KILLER PUSSY, gros seins, japonaise nue, film, érotique,horreurComment résister à l'envie de voir un film avec un titre pareil ? Perso, j'en suis incapable !

Réalisé par Takao Nakano, à qui l'on doit la série des EXORSISTER mais aussi un attirant SUMO VIXENS (qu'il faut que je me procure de toute urgence), SEXUAL PARASITE : KILLER PUSSY fait penser, de par son sujet, à FRISSONS de David Cronenberg (un parasite qui génère une sexualité exacerbée et des accès de violence) mais la comparaison s'arrête là. En effet, Takao Nakano mise principalement sur les scènes coquines pour intéresser le spectateur (à l'inverse du Cronenberg, très soft), le côté gore et violent passe au second plan.

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Point de vue scénario, rien de nouveau sous le soleil : de jeunes gens tombent en panne de voiture au milieu de nulle part et se réfugient dans un bâtiment apparemment abandonné. Ils boivent, écoutent de la musique et libèrent pas mégarde une jeune femme porteuse d'un parasite. Pas de surprise : les femmes seront contaminées et les hommes verront leur nouille dévorée par l’intrus vaginal…

On suit toutefois avec un certain plaisir les péripéties des trois jeunes femmes constamment en bikini ou les seins à l'air (voire plus) jouant à frotti frotta avec les garçons du film ou entre elles. Miracle ! Elles semblent huilées en permanence (de quoi attirer les fidèles ne sachant plus à quel sein se vouer) et la caméra s'attarde longuement sur leurs généreuses poitrines...


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Parodique, SEXUAL PARASITE : KILLER PUSSY enchaine quelques gags tout nuls (le coup des portables qui ne passent pas, les acteurs(rices) qui hurlent de peur à la moindre occasion…) et se permet un clin d'œil à BRAINDEAD dans sa scène d'ouverture, le singe-rat est remplacé ici par un poisson étrange et la tribu d'indigènes par un sorcier improbable.

Le parasite, sorte de tentacule tout dégueu avec des dents au bout, est bien sûr cheap à souhait, comme le jeu des acteurs.

Quand on s'attend au pire, on n'est jamais déçu ! SEXUAL PARASITE : KILLER PUSSY est certes mauvais mais moins que prévu. On regrettera bien sûr le manque de gore qui aurait pu donner une autre dimension au film mais ce dernier même s'il est très bancal reste regardable (à condition d'aimer les Japonaises bisexuelles à forte personnalité… et l'huile…) et a surtout l'avantage de ne durer qu'une petite heure. Bon format pour éviter l'overdose…




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