27 janvier 2017

LES NUITS PERVERSES DE NUDA (Critique)

affiche, LES NUITS PERVERSES DE NUDA, NUDE FOR SATAN, Rita Calderoni(NUDA PER SATANA aka NUDE FOR SATAN)



de Luigi Batzella (sous le pseudo de Paolo Solvay)



avec Rita Calderoni, Stelio Candelli, James Harris, Renato Lupi, Iolanda Mascitti, Barbara Lay, Luigi Antonio Guerra, Alfredo Pasti...



Fantastique / Erotique – Italie (1974)



Un homme et une femme ont un accident de voiture sur une route isolée. Cherchant refuge dans un château à proximité, ils se retrouvent dans une sorte d'univers parallèle dans lequel ils sont confrontés à leurs doubles. Sont-ils morts ? Ont-ils voyagé dans l'espace-temps ? Souffrent-ils d'hallucinations ? Aiment-ils les films de gladiateurs ?

Eh bien nous n'en saurons pas beaucoup plus, car même si ce scénario de départ n'aurait pas fait tache dans un épisode de LA QUATRIEME DIMENSION, nous ne sommes pas dans cette série mythique mais bel et bien dans un film d'exploitation des années 70. Du coup, on oublie assez vite le scénario et hop, place aux scènes dénudées et à l'anatomie généreuse de Rita Calderoni (BLACK MAGIC RITES).

Comme cela n'est pas toujours suffisant, la version que j'ai eue la chance de voir (si, si...) possède des inserts pornographiques qui, comme leur nom l'indique, proviennent d'autres films avec d'autres actrices et acteurs ressemblant plus que vaguement aux vrais. Ces inserts sont évidemment de piètre qualité (sauf peut-être celui avec le cierge) et n'apportent strictement rien à l'intrigue.

Comme vous vous en doutez, les effets spéciaux sont hallucinants de nullité et je défie quiconque de garder son sérieux en voyant cette pauvre Rita Calderoni, allongée sur une toile d'araignée géante, s'époumonant (elle possède une forte capacité respiratoire) alors qu'une grosse araignée toute cheap (et encore le mot est faible !) s'approche d'elle à la vitesse d'un cheval mort.

Je vous fais grâce des dialogues qui sont bien sûr savoureux, plutôt décalés et quelquefois dignes d'un sujet du bac de philo.

Luigi Batzella également réalisateur du tout aussi bancal HOLOCAUSTE NAZI (mais sous un autre pseudo) nous offre donc un grand film d'exploitation à l'italienne, décousu mais pas dénué d'un certain charme, même si le spectateur ne saura jamais vraiment le pourquoi du comment de cette histoire, mais est-ce vraiment si important que cela ?


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