(FRIDAY THE 13TH :
PART 2 aka VENDREDI 13 : LE TUEUR DU VENDREDI)
de Steve Miner
avec Amy Steel, John
Furey, Adrienne King, Kirsten Baker, Stuart Charno, Warrington
Gillette, Walt Gorney, Betsy Palmer, Marta Kober, Ton McBride,
Lauren-Marie Taylor, Russell Todd...
Alice, la seule
survivante du massacre survenu dans le camp de vacances de Crystal
Lake, est traumatisée et ne cesse de faire des cauchemars
(l’occasion, pour le réalisateur, de replanter le décor au moyen
de flashbacks). Un inconnu pénètre dans son appartement et la
zigouille. Cinq ans plus tard, un stage de perfectionnement pour
moniteurs de colonies de vacances est organisé à quelques pas de
Crystal Lake. Les jeunes affluent pour progresser en soupes de
langues, consommation de bières et plus si affinités. Le massacre
peut commencer…
Suite directe de VENDREDI 13, LE TUEUR DU VENDREDI en reprend plus ou moins la trame
et une partie du casting : Alice (Adrienne King) qui finit un
pic à glace dans la tête avant le générique, maman Voorhees
pourtant décapitée dans l’opus 1 (Betsy Palmer) et le fou du
village (Walt Gorney) qui ne fera pas de vieux os cette fois-ci.
Copie presque conforme du
premier épisode, son intérêt réside dans le fait que Jason passe
enfin à l’action et tue consciencieusement une bonne partie du
casting avec tout ce qui lui tombe sous la main (fil barbelé,
machette, fourche…), ce qui prouve une fois de plus qu’un bon
ouvrier a besoin de bons outils.
S’inspirant visiblement
du MASSACRE A LA TRONCONNEUSE de Tobe Hooper, on a droit à un
autel morbide dans la "maison"
de Jason, à un mec paralysé et bien sûr à une tronçonneuse, sans
laquelle, la fête n’est pas aussi folle.
A part ça, cette
séquelle est un slasher sans surprise avec du sang, des histoires
effrayantes racontées au coin du feu, un soupçon de nudité, des
blagues potaches et des protagonistes stupides qui assomment le tueur
puis s’enfuient en courant pour lui laisser le temps de recouvrer
ses esprits.
Suite répétitive et peu
inspirée, LE TUEUR DU VENDREDI a surtout le mérite
d’installer une bonne fois pour toutes Jason dans son rôle de
tueur fou. C’est peu mais c’est déjà ça.
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