21 juin 2018

LA CREATURE INVISIBLE (Critique)

LA CREATURE INVISIBLE, THE SORCERERS, IL KILLER DI SATANA, LOS BRUJOS, fantastique, Michael Reeves, Boris Karloff, Ian Ogilvy, Catherine Lacey
(THE SORCERERS aka IL KILLER DI SATANA aka LOS BRUJOS)




avec Boris Karloff, Ian Ogilvy, Catherine Lacey, Elizabeth Ercy, Victor Henry, Alf Joint, Susan George, Peter Fraser...



Fantastique - Royaume-Uni (1967)



Le professeur Montserrat a créé une machine capable de contrôler une personne à distance. Ancien hypnotiseur de renom, il vit maintenant, abandonné de tous, dans un minable petit appartement avec sa femme, également hypnotiseuse. Il croise par hasard le chemin de Mike Roscoe, jeune bellâtre cynique et désabusé, et le convainc d'être son cobaye. Ayant pris possession de son esprit, le couple va alors le manipuler afin de ressentir par procuration des sensations de plus en plus fortes…

LA CREATURE INVISIBLE, THE SORCERERS, IL KILLER DI SATANA, LOS BRUJOS, fantastique, Michael Reeves, Boris Karloff, Ian Ogilvy, Catherine LaceyDeuxième et avant-dernier film de Michael Reeves, LA CREATURE INVISIBLE est vendu sur la présence de la légende du cinéma fantastique Boris Karloff. Pourtant à la vue du film ce n'est pas la prestation de Karloff que l'on retient tant celle-ci, même si elle est excellente, est éclipsée par celle de Catherine Lacey qui crève l'écran avec son look de vieille poche. Elle est en effet sensationnelle en veille hystérique ne pouvant plus arrêter, comme droguée, de jouer avec sa proie, allant crescendo dans les actes répréhensibles qu'elle lui fait commettre.

Ian Ogilvy qui joua dans tous les films de Michael Reeves (certes il n'en a tourné que trois mais quand même) incarne quant à lui le jeune homme qui va vivre cette descente aux enfers, croyant devenir fou jusqu'à commettre l'irréparable…


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Fort de ce trio d'acteurs (auquel on pourrait rajouter Elizabeth Ercy et Victor Henry, excellents seconds rôles), Michael Reeves n'aura pas besoin d'effets spéciaux (ils se limitent à des jeux de lumières et à une machine toute pourrie) pour réaliser un film très efficace à l'atmosphère certes désuète mais envoutante, et au scénario totalement immoral. Au fur et à mesure que l'intrigue avance, on se rend en effet compte qu'aucune échappatoire n'est possible et qu'un happy end n'est donc pas envisageable.

A la vue de cette petite perle du cinéma britannique, on ne peut que regretter que le premier film de Michael Reeves, THE SHE BEAST avec l'icône Barbara Steele, n'ait pas encore eu, à ma connaissance, l'honneur d'une édition française.


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