d'Arthur Hilton
avec Marie Windsor, Sonny Tufts, Victor Jory, William Phipps, Douglas Fowley, Carol Brewster, Susan Morrow, Suzanne Alexander...
Science-Fiction - Etats-Unis (1953)
A
bord d'une fusée ressemblant à un suppositoire avec des ailettes, cinq
astronautes (quatre hommes et une femme) partent à la découverte de la
Lune (d'un autre côté pour explorer cet astre quoi de mieux qu'un suppo
?). Après quelques péripéties obligeant l'héroïne à se recoiffer mais
aussi la fusée à faire un tour complet sur elle-même pour expulser une
météorite (!!!), ils atteignent enfin la Lune.
Etrangement, l'héroïne (encore elle) semble connaître les lieux. L'équipage décide d'explorer la planète, l'un d'eux prend son flingue et l'héroïne (décidément inévitable) ses clopes…
Après
avoir découvert une grotte où l'air est respirable et affronté des
araignées géantes (mode du "gigantisme atomique" oblige) à main nues et
un peu à coups de flingue, ils vont rencontrer les habitantes du coin
dont Alpha, Beta et Lambda semblent être les chefs. On ne saura pas le
nom des autres extra-terrestres mais je vous laisse deviner.
Film culte s'il en est, en grande partie grâce à son magnifique titre, CAT-WOMEN OF THE MOON est avant tout un bon gros nanar des années 50 avec tous les ingrédients qui font le charme de ce genre de film.
On
retrouve donc avec plaisir les absurdités scientifiques camouflées sous
des dialogues pompeux au possible censés donner une légitimité au film
(un membre d'équipage affirmera par exemple que l'Acide Pictate Nitrique
est stable… nous voilà rassurés !).
Les
dialogues savoureux quelquefois empreints de misogynie et les non-sens
scénaristiques sont également au rendez-vous. Enfin un nanar n'en serait
pas vraiment un sans ses décors cheap à souhait et le cockpit de la
fusée est un modèle du genre.
Malgré tous ces défauts (ou qualités, tout est question de point de vue), CAT-WOMEN OF THE MOON
peut tout de même être considéré comme un film précurseur qu'il
s'agisse de sa présentation très Quatrième Dimension (une voix-off sur
un ciel étoilé) ou de sa construction "Star Trekienne" (la rencontre avec
une nouvelle civilisation / un équipage complémentaire avec des
individualités fortes / les intentions hostiles des aliens / un
dénouement ultra-rapide qui permet de repartir).
A
la fin du film pourtant, une question reste en suspens : pourquoi
Cat-women ? Les extra-terrestres sont certes graciles et jolies dans
leurs justaucorps noirs mais de là à les réduire à des chattes, voilà un
pas que je ne franchirais pas…
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