avec Mia Magic, Renée Pornero, Natascha We, Alisha Laine, Katharina Bukowski, Marco Simonelli...
Ce que j'aime dans les films d'Andreas Bethmann,
c'est ce mélange subtil entre horreur et érotisme... nan, je déconne
!!! ce que j'aime dans ses films, c'est le mauvais goût assumé avec des
scènes de cul tendance pornographique au milieu...
C'est donc avec une joie non dissimulée que je me suis jeté sur cet EXITUS II : HOUSE OF PAIN
(pour les non anglophones, il s'agit de la boulangerie),
malheureusement, même si le mauvais goût est toujours présent, cette
suite se révèle bien en deçà de ce que l'on pouvait attendre de Bethmann
surtout après un EXITUS INTERRUPTUS de grande qualité.
En
effet, peu ou prou de surprises au niveau du scénario, en gros si vous
avez vu le 1, vous avez vu le 2 : on retrouve la scène du repas
(probablement un hommage à MASSACRE A LA TRONCONNEUSE), les cadavres momifiées ou empaillées (probablement un hommage à PSYCHOSE),
l'ambiance "tout en délicatesse" autour de la nécrophilie et des femmes
captives enchainées nues. Cette suite n'est donc qu'une resucée du 1
mais avec un peu moins de sexe explicite (même si la scène coupée
proposée en bonus sur l'excellente édition Uncut Movies permet de se rendre compte que les scènes initiales étaient plus cul) et une première bobine lente et bavarde.
Heureusement,
pour les plus endurcis qui ont tenu jusqu'à la deuxième partie du film,
celle-ci est plus rythmée et les scènes deviennent plus trash, on a
même droit à un petit jeu genre Fort Boyard où
l'héroïne doit retrouver une clé pour sauver sa petite amie. Clé
qu'elle ne trouvera pas : eh oui, elle n'avait pas pensé à chercher dans
sa chatte (!) vraiment on peut pas faire confiance... Dommage que
Passepartout n'ait pas été de la partie...
Point
de vue casting on retrouve Renée Pornero déjà présente dans le 1 qui,
comme son pseudo l'indique, est une habituée des films X et joua
notamment dans SODOMY SANDWICHES ce qui, avouez-le, a quand même plus de gueule qu'un mixte ou un rillettes.
EXITUS II : HOUSE OF PAIN
n'a donc, malgré quelques scènes "sympathiques", que très peu d'intérêt
et se révèle vraiment inférieur au premier qui est, à ce jour, le
meilleur film de Bethmann que j'ai eu le plaisir de voir...
Réplique de la mort qui tue :
"Malheureusement, le docteur a perdu sa vraie bite et la prothèse de queue n'est pas remboursée par la Sécu."
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