(BAD BIOLOGY)
de Frank Henenlotter
avec
Charlee Danielson, Anthony Sneed, Tom Kohut, Ginger Starr, Krista Ayne,
Tina Krause, Casey Belial, Mar Sirivanh, Rachael Robbins, Alicia
Hastings, Jelena Jensen, Vicky Wiese, Vinnie Paz, Reef the Lost Cauze,
R.A. The Rugged Man...
Comédie / Fantastique / Erotique - Etats-Unis (2008)
Vu
la filmographie de Frank Henenlotter, il semble évident que ce brave
homme aime le bon goût et les freaks (qu'ils soient "naturels" comme
dans BASKET CASE ou fabriqués de toute pièce comme dans FRANKENHOOKER). SEX ADDICT
ne déroge pas à la tradition : Jennifer possède sept clitoris, un appétit
sexuel insatiable et une tendance au meurtre (aaah, Eros et
Thanatos...). Elle accouche en outre d'un bébé monstrueux deux heures après
chaque rapport, bébé qu'elle abandonne illico presto. A la recherche de
l'homme qui la fera jouir jusqu'à l'extase, elle tombe par hasard sur
Batz jeune homme perturbé par son sexe démesuré et incontrôlable…
Point
de vue casting, pratiquement que des premiers rôles, mais cela ne se
ressent guère : le jeu des acteurs ne fait pas amateur. Il est même
difficile de croire qu'il s'agit d'une première expérience pour Charlee
Danielson vraiment excellente en veuve noire surclitorisée. S'ajoute à
ce groupe de petits nouveaux, Casey Belial, une habituée des films de
Frank Henenlotter et un cameo de la scream queen Tina Krause dans son
propre rôle.
Avec SEX ADDICT
on en a pour notre argent : nudité, dialogues très crus, sang, beaucoup
d'humour et de second degré. En plus de certaines trouvailles visuelles
comme cette caméra embarquée à bord du vagin de l'héroïne (visuel
choisi pour la jaquette du Dvd édition française histoire d'attirer le
chaland, le titre original BAD BIOLOGY ayant subi par la même occasion une transformation en un SEX ADDICT
plus vendeur), ce film est bourré de scènes vouées à devenir cultes
comme quand le sexe de Batz, shooté aux stéroïdes, fait un malaise,
totalement vidé après s'être détaché de son propriétaire et avoir honoré
toutes ses voisines (et quelles voisines !). N'écoutant que son envie
de sexe, l'héroïne pratique alors un bouche à bouche pour le ranimer !
Bien
sûr, certains voudront y voir autre chose : un message, une satire de
la sexualité moderne, un constat sur la place de la femme dans la
société, etc… Eh bien pas moi ! SEX ADDICT est une
putain de bonne série B excessive, blasphématoire et paradoxalement
très fraiche et très drôle et c'est amplement suffisant !
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