POLICE DES MŒURS : LES FILLES DE SAINT-TROPEZ (Critique + Répliques + Gifs)

(aka SAINT TROPEZ VICE aka CAPTIVE WOMEN 6 : ST TROPEZ SPICE)

de Jean Rougeron

avec Yves Jouffroy, Wanda Mendres, Renate Langer, Henri Poirier, Laure Sabardin, Pierre Oudrey, Pierre Londiche, Dominique Hulin, René Roussel, Laurence Savin, Kellya Cooper, Zoe Flaut...

Policier – Erotique / France (1987)

Appâtée par un bellâtre au volant d’une Porsche, la belle Séverine se retrouve aux prises avec un réseau mondial de proxénétisme et de traite des blanches. Alertée, la police des mœurs met ses meilleurs agents sur le coup pour tenter de sauver la jeune femme…

Adaptation d’un bouquin de Pierre Lucas sorti dans la collection Police des Moeurs, on doit le scénario à Michel Caputo, surtout connu pour avoir réalisé L’EXECUTRICE avec la cul-tissime Brigitte Lahaie et de nombreux boulards aux titres savoureux (L'AUBERGINE EST BIEN FARCIE, FESSES OFFERTES POUR SEXES BALADEURS). On retrouve d’ailleurs dans POLICE DES MŒURS : LES FILLES DE SAINT-TROPEZ les défauts de bon nombre de films X, à savoir des dialogues écrits à la va-vite, une intrigue minimaliste et des acteurs n’ayant pas tous fréquenté la Rue Blanche. Le problème, c’est que POLICE DES MŒURS : LES FILLES DE SAINT-TROPEZ est censé être un film policier à tendance érotique et pas un porno.

Faute d’un scénario tenant la route, le film fait l’impasse sur l’enquête qui se résume au strict minimum (euphémisme). Les policiers se contentent de voyager entre Paris, Cannes et Saint-Tropez, se frottent à la pègre par-ci par-là et s’envoient en l’air dès que possible même si le temps presse pour sauver la jolie captive.

UNE PLACE A PRENDRE (Gifs animés)

 

 

 

 

 

 

 

UNE PLACE A PRENDRE de Bryan Gordon

 

THE BAD BATCH (Réplique de la mort qui tue)

- Les vaches sont dans leur merde. Elles sont dans leurs bouses, car ce sont des vaches. Les cochons sont dans leur merde, parce que ce sont des cochons. Certains humains se conduisent mal et se font des hamburgers avec mes fils et mes filles. Mais on n'est pas des vaches, on ne patauge pas dans notre merde. Et c'est grâce à moi que les choses sont comme ça. J'ai toutes les toilettes de Comfort qui recueillent les excréments sortant de tous vos petits culs et elles les envoient dans des tuyaux qui les conduisent dans un endroit où personne n'y pense plus. Car personne ne les sent...

THE BAD BATCH de Ana Lily Amirpour

 

 

 

 

 

 

SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL-O-RAMA (Critique + Gifs)

(aka INITIATION DIABOLIQUE aka THE IMP)

de David DeCoteau

avec Andras Jones, Linnea Quigley, Michelle Bauer, Robin Stille, Hal Havins, Brinke Stevens, John Stuart Wildman, Carla Baron, George Buck Flower...

Comédie – Horreur / Etats-Unis (1988)

Trois losers s’invitent sur le campus pour se rincer l’œil pendant une séance d’intronisation au sein d’un cercle d’étudiantes. Surpris par des membres de la sorority, ils se retrouvent embarqués de force et doivent accompagner les bizutées dans un bowling pour dérober un trophée. Le hic, car il y a un hic, c’est que ledit trophée renferme un génie mal intentionné. Les ennuis commencent…

SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL-O-RAMA !!! Comment résister à un titre pareil ? Perso, j’en suis incapable. Pourtant je sais qu’il faut se méfier des titres aguicheurs si on ne veut pas être déçu. Malgré cela je me fais toujours avoir et me tape désillusions sur désillusions de BIKINI GIRLS ON ICE à LESBIAN VAMPIRE KILLERS en passant par (si je peux me permettre) L’ARRIERE-TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS, j’enchaîne les bouses… 

C’est encore le cas avec ce film, objectivement mauvais et mou du genou, qui reste certes sympathique grâce à son humour potache à 2 balles mais qui manque cruellement de sang, d’un semblant d’action et de rythme.

BLACK SNAKE MOAN (Gifs animés)

 

 

 

 

 

 

BLACK SNAKE MOAN de Craig Brewer

 

 

 

 

 

 

LA MACHINE A DEBOITER LE TEMPS (Gifs animés)

 

 

 

 

LA MACHINE A DEBOITER LE TEMPS de Gary Peener

 

 

 

 

 

 

BAISERS VOLES (Répliques de la mort qui tue)

 "

Le déminage, c'est comme les gonzesses : faut y aller doucement. Une fille, vous lui mettez pas directement la main au cul, non ?

 

 

L'armée c'est comme le théâtre, c'est un merveilleux anachronisme.

 "

 

 

BAISERS VOLES de François Truffaut

 

 

 

 

RED NOTICE (Réplique de la mort qui tue)

- Je vais bientôt vous envoyer dans le pire endroit du monde.

- Votre compte Instagram ?

 

RED NOTICE de Rawson Marshall Thurber

 

 

 

 

 

 

 

PAULA-PAULA (Critique + Gifs animés)

de Jess Franco

avec Carmen Montes, Paula Davis, Lina Romay...

Erotique / Expérimental - Espagne (2010)

Paula est suspectée par la police du meurtre d’une danseuse également nommée Paula…

Vous n’en saurez pas plus mais honnêtement il n’y a pas grand-chose à savoir de plus sur ce film. Présenté comme une expérience audiovisuelle de Jess Franco inspirée du roman Dr Jekyll et Mr Hyde de Robert Louis Stevenson (rien que ça !), PAULA-PAULA est surtout une vraie souffrance, une expérience jusqu’au bout de l’ennui.

Le film, hormis dans ses toutes premières minutes, fait l’impasse sur une quelconque intrigue et se concentre sur ses effets visuels et sonores. Effets visuels très cheap se limitant la plupart du temps à l’usage intensif du slow motion et à quelques effets psychédéliques. Pour ne rien arranger, PAULA-PAULA est quasi muet, seule une musique, principalement jazzy, accompagne les différentes scènes. Si bien que la moitié du film est constitué d’une scène d’amour lesbien soft entre les deux actrices principales filmée au ralenti, sans aucun dialogue et croyez-moi c’est long.

On note tout de même une courte apparition de Lina Romay dans la partie dialoguée en enquêtrice de la police. Mais cette partie est tellement mal filmée que ce n’est guère lui rendre hommage.

Trop expérimental pour moi, PAULA-PAULA est un film dont il m’est difficile de ressortir quelque chose. Désolé Jess, tu m’avais habitué à mieux...

 

MANHUNT (Critique)

(ROVDYR)

de Patrik Syversen

avec Henriette Bruusgaard, Jørn Bjørn Fuller Gee, Lasse Valdal, Nini Bull Robsham, janne Beate Bønes, Trym Hagen, Kristina Leganger Aaserud, Jeppe Beck Laursen, Helge Sveen, Martin Slaatto, Kristofer Hivju...

Horreur – Survival / Norvège (2008)

11 jours après ma naissance (mais je pense que cela n’a rien à voir avec l’intrigue), des jeunes vont passer un week-end dans un chalet isolé. Pas de bol, ils tombent sur des bouseux norvégiens (qui ressemblent à s’y méprendre aux bouseux américains) qui les enlèvent puis les lâchent dans la forêt pour une partie de chasse à l’homme (et à la femme bien sûr).

Vous avez l’impression d’avoir déjà vu ce film ? C’est normal, depuis LES CHASSES DU COMTE ZAROFF, les films de chasse à l’homme (et à la femme donc), se sont multipliés jusqu’à plus soif et ce n’est pas MANHUNT qui va briller par son originalité. Survival très basique et linéaire, le film sent trop le réchauffé pour être vraiment efficace. On retrouve en effet tous les ingrédients du genre : la victime apparemment fragile qui se rebiffe (euphémisme), les ploucs bourrins, l’opposition ville campagne et même les toilettes dégueulasses de la station service. Tout y est !

LES FLINGUEUSES (Réplique)

" - Eh ! Je cherche les couilles du Capitaine Woods, ok ? Elles sont grosses comme ça, mais vues à la loupe, genre tête d'épingle, ou genre roulement à billes de jouet. Vous voyez une burne de mulot ? La moitié de cette taille. Des couilles en modèle réduit, du XXS, des couilles de petite écolière, si les écolières en avaient. Donc si vous voyez des couilles de souris ou de musaraignes, des couilles de virus de la teigne, rabougries et fripées, vous me téléphonez, je pourrais p'têt' lui regreffer dans le scrotum ! "

 

LES FLINGUEUSES de Paul Feig

 

 

 

 

 

 

SOUS LE MEME TOIT (Réplique)

- Tu vas où ?

- Me faire sauter par une équipe de rugby.

- A 13 ou à 15 ?

 

SOUS LE MEME TOIT de Dominique Farrugia

 

 

 

 

 

VENGEANCE DE FEMMES (Critique)

(ACT OF VENGEANCE aka RAPE SQUAD)

de Bob Kelljan

avec Jo Ann Harris, Peter Brown, Jennifer Lee Pryor, Lisa Moore, Patricia Estrin, Connie Strickland, Lada Edmund Jr, Tony Young, Ross Elliott, Steve Kanaly, Jay Fletcher, Joan McCall, John Pickard...

Rape and Revenge / Etats-Unis (1974)

Linda, une jeune femme, est violée par un homme masqué. Après avoir subi le parcours dégradant du dépôt de plainte et devant l’inertie de la police, elle se rapproche des autres victimes du violeur pour essayer de coincer ce salopard... 

Film à tendance féministe, VENGEANCE DE FEMMES décrit toutes les humiliations que subit Linda suite à son viol : dépôt de plainte dans une pièce pleine d’hommes sans aucune confidentialité, blagues lourdes de certains policiers, visite médicale, suspicion de la part de son petit ami… Tout ça pour se rendre compte que la police ne fera pas grand-chose pour retrouver le coupable. 

A SERBIAN FILM (Critique)

(SRPSKI FILM)

de Srdjan Spasojevic

avec Sergej Trifunovic, Srdjan Todorovic, Jelena Gavrilovic, Slobodan Bestic, Katarina Zutic, Ana Sakic, Lena Bogdanovic, Andjela Nenadovic, Lidija Pletl, Luka Mijatovic...

 

Thriller / Torture Porn – Serbie (2010)

 

Que penser de ce film ? Il est indéniable que le réalisateur de ce long métrage possède des qualités certaines, tant au niveau de la réalisation que de la narration ou même de l’esthétisme de son film. Pour le propos, c’est une autre histoire.

Tout commence par la présentation du quotidien d’un acteur porno qui a marqué le milieu de son membre et de sa vigueur (avec extraits). Les rôles ne se bousculent plus au portillon, mais il se voit toutefois proposer de jouer dans un film unique, un nouveau genre qu’il va découvrir tout au long du tournage, un porno snuff pour aller à l’essentiel.

Cependant, là où beaucoup de films ont tenté de traiter le sujet soit avec beaucoup d’amateurisme, soit avec une mise en scène ridicule (avec surenchère de nichons, de faux sang et d’acteurs minables), ici la violence est froide, sourde, brutale et les acteurs sont excellents.

Ce film nous parle d’un sujet inimaginable pour le commun des mortels et pourtant, je ne sais pas dans quelles conditions ce film a été tourné, mais les acteurs gardent un sang froid qui fout la trouille.

WRONG TURN (Critique)

(aka DETOUR MORTEL : LA FONDATION)

de Mike P. Nelson

avec Charlotte Vega, Adain Bradley, Emma Dumont, Bill Sage, Matthew Modine, Daisy Head, Dylan McTee, Vardaan Arora, Adrian Favela, Tim DeZarn, Rhyan Hanavan, Cory Scott Allen, Amy Warner...

Horreur - Allemagne / Etats-Unis / Royaume-Uni (2021)

Un groupe de jeunes citadins bien propres sur eux décide de faire une randonnée dans les Appalaches. N’écoutant pas les conseils avisés des habitants du coin, ils quittent la piste principale et s’enfoncent dans la forêt. Grave erreur, quand on parcourt les Appalaches on ne fait pas le malin, c’est au minimum un coup à faire le cochon, mais les jeunes n’en font qu’à leur tête et ce qui devait arriver arrive, ils se retrouvent confrontés à une communauté régie par des règles ancestrales…

Reboot de la saga DETOUR MORTEL, le film fait table rase des épisodes précédents pour ne garder que le côté "contact compliqué avec les autochtones" (euphémisme). 

Oubliés les consanguins à tendance cannibale, coucou les consanguins qui défendent les vraies valeurs de l’Amérique. Oubliés également les crétins, les bimbos ou les prisonniers, coucou les jeunes responsables qui veulent juste changer d’air le temps d’un week-end. 

TRANSGRESSING (Critique)

(TRA(SGRE)DIRE aka CHEEKY aka CARLA, BELLA Y PUTTANA)

de Tinto Brass

avec Yuliya Mayarchuk, Francesca Nunzi, Jarno Berardi, Max Parodi, Mauro Lorenz, Leila Carli, Tinto Brass, Chiara Gobbato...

Erotique / Italie (2000)

Très à l’aise avec son corps, Carla travaille à Londres et aime se promener sans culotte : elle est allergique (!!!). Alors qu’elle cherche un appartement, elle rencontre Moira, une jeune divorcée et accessoirement agent immobilier. Très attirée par Carla, elle va tout faire pour lui dégoter la perle rare. Pendant ce temps, Matteo, le petit ami de Carla resté à Venise, crève de jalousie…

Le moins que l’on puisse dire de ce film, c’est qu’il est d’une désinvolture hallucinante. Tout le monde couche avec tout le monde et rien d’autre ne semble avoir d’importance. Aucun problème, aucune contrainte, dans TRANSGRESSING le sexe est une fête et les gens sont heureux. Même quand la jalousie s’installe, ce n’est finalement pas si grave.