22 novembre 2016

SURVIVANCE (Critique)

(JUST BEFORE DAWN)


de Jeff Lieberman

avec Gregg Henry, Georges Kennedy, Deborah Benson, Jamie Rose, Mike Kellin, Chris Lemmon, Ralph Seymour...



Horreur - Slasher / Etats-Unis (1981)


Un groupe d'amis part pour un week-end de camping en montagne, mais un tueur rôde...

Jeff Lieberman, réalisateur notamment de l'excellent SATAN'S LITTLE HELPER, semble avoir été inspiré par DELIVRANCE de John Boorman pour faire SURVIVANCE (d'où ce titre français ???) avec des citadins passant un week-end de retour à la nature et qui se retrouvent confrontés à des autochtones hostiles et consanguins. Mais la comparaison s'arrête là, SURVIVANCE surfe surtout sur la mode des slashers, initiée avec HALLOWEEN de John Carpenter.


Le film commence plutôt bien, la première ½ heure est efficace et fait bien monter la pression. Malheureusement, cette mise en place du décor passée, le film s'enlise, il ne se passe plus rien et on s'ennuie ferme entre deux meurtres. Meurtres d'ailleurs peu impressionnants dont on ne voit rien ou tellement peu qu'on reste un peu sur sa faim...

En plus, il est difficile d'avoir de l'empathie pour les victimes, les personnages sont assez ridicules et semblent ne jamais se rendre compte de ce qui se passe et cela tout au long du film. Ceci est probablement dû au manque flagrant de scénario. Manque qui n'est pas rattrapé par le jeu des acteurs assez catastrophique notamment celui de Gregg Henry (HORRIBILIS).

Restent de très beaux paysages, quelques scènes réussies (comme celle de la baignade dans le lac, malsaine à souhait) et Georges Kennedy en garde-forestier tendance écolo-philosophe qui aura décidément tout fait entre sa carrière cinéma (CREEPSHOW 2, LES DOUZE SALOPARDS, la série des Y'A-T-IL UN FLIC...) et télévision (des appararitions dans BONANZA, LA CROISIERE S'AMUSE...).

SURVIVANCE est donc un énième slasher pendant lequel il ne se passe pas grand chose et dont la seule originalité est de se situer en montagne. On est donc très loin de la puissance dégagée par le survival de Boorman. En outre, le film n'est pas rattrapé par son message moralisateur à 2 euro-balles : « il faut suivre les conseils qu'on vous donne et ne pas en faire qu'à sa tête » (!!!).

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