de Jean Rollin sous le pseudo J.A. Lazer
avec Howard Vernon, Nadine Pascal, Anouchka, Jean Rollin, Antonio Mayans…
Des
meurtres se succèdent autour d’un lac ("le lac maudit des maudits"
dixit le maire du village). Ils sont perpétrés par des soldats SS
morts-vivants. Les villageois menés par le maire du village - interprété
par Howard Vernon (LE SILENCE DE LA MER de Jean-Pierre Melville, DELICATESSEN de Caro et Jeunet, UNE VIERGE CHEZ LES MORTS-VIVANTS de Jess Franco, etc, etc, etc...) – vont essayer de s’en débarrasser.
Jean Rollin, véritable réalisateur du film, nous propose sa version de SHOCK WAVES de Ken Wiederhorn, mais à la française (enfin surtout à la Rollin...) : dans SHOCK WAVES, des zombies SS sortaient de la mer pour attaquer des naufragés sur une île au large de la Floride, dans LE LAC DES MORTS-VIVANTS, ils sortent d’un lac (d’où le titre très ingénieux…) à côté d’un bled et s’attaquent principalement à des femmes dénudées…
On retrouve donc dans ce film tout ce qui fait la Jean Rollin’s touch :
- peu de scénario et une action se situant entre le rêve et la réalité (même si cela est un peu moins évident dans ce film) ;
-
des dialogues plus déclamés que joués, avec des acteurs aussi
expressifs qu’une huître (à part 2 ou 3, notamment Howard Vernon…) ;
- une action lente voire très lente ;
- des effets spéciaux à 2 euro-balles : un peu de maquillage vert et hop on a des morts-vivants !
- beaucoup de femmes très peu habillées et le plus souvent nues (si, si je vous assure !).
Malgré
tout cela, le film se laisse gentiment regarder, d’ailleurs tout est
fait pour qu’on reste jusqu’à la fin, pour preuve la liste non
exhaustive des victimes :
- une jeune femme qui va se baigner après s’être fait bronzer nue (c’est vrai les marques de bronzage, c’est nul !!!) ;
- une villageoise habillée, eh oui, tout arrive, mais une fois morte on verra plus que beaucoup sa culotte ;
-
tout une équipe de basketteuses qui décident de se baigner à poil dans
le lac (la survivante de ce massacre arrivera les seins nus à l’auberge
du village, sauf dans la bande-annonce où elle porte un joli chemisier
rose…) ;
- un couple qui se tripote dans une grange (original…)
- une jeune femme dans une baignoire extérieure...
A
noter, la présence de Jean Rollin dans le rôle d’un flic qui va lui
aussi se faire tuer par les morts-vivants, comme quoi ils ne tuent pas
que des femmes à poil !
Au final, ce n'est certes pas le meilleur Jean Rollin, titre revenant à son film LES RAISINS DE LA MORT (avis personnel et donc très subjectif...), mais LE LAC DES MORTS-VIVANTS
reste agréable à suivre ce qui n'est pas toujours le cas avec les films
de Rollin, certaines de ses œuvres étant totalement soporifiques (voir
LEVRES DE SANG pour s'en convaincre...).
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