(ONNA SHINNYU SHAIN : 5-JI KARA 9-JI MADE aka HORNY WORKING GIRL : FROM 5 TO 7)
De Katsuhiko Fujii
avec Junko Asahina, Nami Misaki, Miki Yamaji, Yuki Yoshizawa, Junichiro Yamashita...
Comme son titre français le laisse supposer, L'EPOUSE, L'AMANTE ET LA SECRETAIRE
nous entraine dans le milieu du travail et relate les aventures
libidineuses d'un cadre japonais qui s'intéresse plus à la gaudriole
qu'à son labeur ("Travailler plus pour baiser plus" j'ai trouvé le
slogan des prochaines élections !).
Cette
grivoiserie nippone à l'humour douteux ravira les fans (il y en a) des
comédies lourdingues à la Max Pécas, le côté japonais en plus, ce qui
constitue tout de même une sacrée
plus-value pour le petit occidental que je suis… Comme dans ces
magnifiques nanars, les acteurs en font des caisses, l'intrigue se
limite au strict minimum et ne sert qu'à aligner des scènes gentiment
olé-olé.
Tout de même moins soft que ces comédies d'été, L'EPOUSE, L'AMANTE ET LA SECRETAIRE n'échappe pas à la scène de viol sans laquelle un "Roman Porno"
de la Nikkatsu n'en est pas vraiment un. Viol totalement dédramatisé et
traité avec une désinvolture désarmante : la secrétaire abusée par son
patron puis violée par trois ouvriers se retrouvera le soir même sous la
douche avec la maîtresse du patron (l'amante du titre) et lâchera, au
sujet de son agression, un nonchalant "J'oublie facilement les mauvaises choses". Edifiant…
Malgré
ce passage peu glorieux, cette comédie friponne même si elle est loin
d'être bonne, de par son enthousiasme et son côté "1er degré"
reste distrayante entre blagues en dessous de la ceinture et petites
culottes (tendance sloggy) qu'on tente de retirer par tous les moyens.
Le film idéal pour se vider… la tête !
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