24 novembre 2016

SHUTTER (Critique)

de Parkpoom Wongpoom et Banjong Pisanthanakun

avec Ananda Everingham, Achita Sikamana, Natthaweeranuch Thongmee, Unnop Chanpaibool, etc...


Horreur – Thaïlande (2004)


En rentrant d'une soirée arrosée, un jeune couple percute quelqu'un et finit sa route dans un poteau. Sains et saufs et sans témoin en vue, ils prennent la fuite sans se soucier de la personne qu'ils ont peut-être tuée. A partir de ce moment, les faits étranges se succèdent et ils se retrouvent hantés par un spectre qu'ils pensent être celui de la personne renversée...

Surfant sur la vague horrifique asiatique, initiée par RING de Hideo Nakata, les réalisateurs Thaïlandais Parkpoom Wongpoom et Banjong Pisanthanakun proposent un film de spectres asiatiques avec une revenante très Sadako's style (comme il se doit dans tout film d'horreur asiatique qui se respecte depuis RING).


Pour nous faire peur, les réalisateurs jouent principalement sur la croyance selon laquelle un revenant pourrait apparaître sur une photographie. Certes, le thème de la photo modifiée par une force occulte n'est pas nouveau, et a déjà été exploité de nombreuses fois par le cinéma d'horreur, comme dans RING (et oui, encore lui...) ou encore dans LA MALEDICTION de Robert Donner, mais, grâce à une très bonne mise en scène et à des acteurs convaincants ça fonctionne toujours aussi bien.

SHUTTER n'est certes pas original pour 2 baht, les ersatz de RING étant légion. Le film reste cependant diablement efficace et le spectateur flippera peut-être moins que lors du premier RING (eh oui, c'était l'article avec le plus de fois RING... j'appelle le Guinness Book !) mais aura quand même son compte de sursauts sur canapé et de sueurs froides !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...