(DOUBLE AGENT 73 aka DIABOLISCHE BOOSTEN aka LES SEINS DIABOLIQUES...)
de Doris Wishman
avec
Chesty Morgan, Frank Silvano, Saul Meth, Jill Harris, Louis Burdi,
Peter Savage, Denise Purcell, Howard Blakey, Donny Lee...
Action / Etats-Unis (1974)
Jane, espionne qui en a gros sur le cœur, abandonne prématurément ses
vacances (probablement au Cap d’Agde à en juger pas la non-tenue des
estivants) pour accomplir une mission ultra dangereuse : dessouder des
méchants et débusquer leur chef. Comme gadget "james-bondien",
on lui insère un appareil photo dans le sein gauche afin de
photographier ses victimes (pourquoi, on ne sait pas vraiment vu qu’un
appareil photo classique aurait très bien pu faire l’affaire…)…
On suit donc le parcours homicide de Chesty Morgan (MAMELL'S STORY)
constamment dépoitraillée, tuant des méchants et soulevant son énorme
sein gauche, apparemment peu habitué à lutter contre la pesanteur, pour
immortaliser le moment. A l’instar de Christophe Carrière dans les bonus
du DVD, on peut tout de même se demander où se trouve le flash qui
crépite à chaque cliché.
Malheureusement
(ou heureusement), le film n’est pas au niveau de son superbe titre et
ne doit son salut qu’à son statut d’œuvre culte. Culte grâce à la
présence de Chesty Morgan aussi expressive qu’un poulpe mais à la
poitrine démesurée sur laquelle repose entièrement le film. Culte
également à cause de sa nullité qui lui donne toute sa valeur
(relative…) : mal joué, mal filmé, mal écrit, ce film est forcément
indispensable.
Avec toutes ces qualités de nanar, SUPERNICHONS CONTRE MAFIA est à
ranger dans la catégorie des films qu’on regarde, regarde et regarde
encore entre potes à condition de ne pas oublier d’acheter de la bière
(à consommer avec modération bien sûr), des chips (à condition d’éviter
de grignoter entre les repas pour rester en bonne santé) et des olives
(car il faut manger cinq fruits et légumes par jour).
Tout
de même un petit conseil pour rendre l’expérience un peu plus
palpitante, une fois n’est pas coutume mais oubliez la version originale
et optez pour la version française aux dialogues tout aussi inutiles
mais plus fleuris.
Il est bien sûr difficile de ne pas penser à Russ Meyer (une intrigue crétine et une actrice avec des seins énormes) en voyant SUPERNICHONS CONTRE MAFIA mais ce n'est vraiment pas rendre hommage à ce grand du cinéma différent. N’est pas Russ Meyer qui veut !
"La Nature s'est gourée, elle lui a collé les miches devant et les nichons au cul."
REPLIQUES DE LA MORT QUI TUE :
"La Nature s'est gourée, elle lui a collé les miches devant et les nichons au cul."
"Si j'en avais une paire comme ça, il me faudrait la culotte du zouave du Pont de l'Alma."
"Attends un peu, j'vais me laver le cul. Tiens-la bien droite je serai pas longue à revenir mon lapin."
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