(ANGEL OF DEATH 2 aka FRAUENGEFANGNIS 4 : FLUCHT VON DER TODESINDEL aka WOMEN BEHIND BARS 4 : ESCAPE FROM PRISON ISLAND)
avec Lina Romay, Natascha Farrel, Marianna Bertucci, Erich Amerkamp, Thomas Kercmar, Manoush, Jess Franco, Andreas Schnaas, Andreas Bethmann...
WIP / Porno / Gore – Allemagne (2007)
Amis du bon goût, passez votre chemin : voici un film d'Andreas Bethmann !
Une
jolie auto-stoppeuse est violée par un automobiliste, mais arrive à
envoyer un sms à l'insu de son violeur alors qu'elle lui taille une pipe
(!), afin de prévenir la police. Celle-ci arrivera dans les 5
secondes (alors que la scène est censée se passer à 10 km de la ville
!). Le violeur assomme sa victime et cache dans sa culotte un sachet
de drogue... Elle finit en prison... Un homme offre 10 millions à des
mercenaires pour libérer sa fille incarcérée à tort... Forcément on se
dit qu'il y a un rapport entre les deux jeunes femmes, eh bien non, si ce
n'est qu'elles se retrouvent dans la même prison tenue d'une main de fer
par Mademoiselle Steele (Lina Romay).
Nous
voilà donc en présence d'un film de "prison de femmes", genre qui a ses
codes et ses scènes incontournables : l'arrivée à la prison, le
déshabillage et la remise de l'uniforme (qui est souvent une simple
chemise un peu longue), la rencontre avec la directrice (ou la
gardienne-chef) lesbienne et sadique, les attouchements lesbiens entre
co-détenues (ou avec la directrice ou la gardienne-chef), la douche
en commun, les tentatives d'évasion, la fuite dans la jungle hostile,
les brimades et tortures, etc...
Et
là, on ne peut pas dire qu'Andreas Bethmann, ne respecte pas le genre,
mis à part la scène de douche, cet oubli est d'ailleurs étonnant du
bonhomme, tout y est ! Il nous offre même en cadeau des scènes
homosexuelles entre hommes, ce qui n'est pas évident dans un film de
prison de femmes, comme quoi quand on veut, on peut.
Mais
ce n'est pas tout de nous proposer ces scènes attendues, il faut aussi
qu'elles s'enchainent de manière plus ou moins cohérente ! Or ce n'est
pas vraiment le cas. Comme souvent, Bethmann néglige son scénario au
profit des scènes pornographiques et gores, surtout pornographiques
d'ailleurs. On a donc droit à plusieurs scènes totalement inutiles
avec au milieu du remplissage. La scène du viol par exemple n'apporte
rien à l'histoire et n'a finalement d'intérêt que pour le réalisateur,
en effet, il endosse le dur rôle de l'automobiliste (ou le rôle de
l'automobiliste dur, c'est au choix).