21 décembre 2016

L’ENFANCE DU MAL (Critique)


L’ENFANCE DU MAL poster affiche
(aka SWEET EVIL)


de Olivier Coussemacq


avec Anaïs Demoustier, Pascal Greggory, Ludmila Mikaël, Aurélia Petit, Sylvain Dieuaide…




Thriller – France (2010)





Anaïs Demoustier, Ludmila Mikaël et Pascal Greggory prennent le petit déjeunerUne adolescente squatte la dépendance d’une maison bourgeoise. Ses propriétaires, un juge et sa femme, la découvrent et décident de l’héberger. Une relation ambiguë s’installe rapidement entre eux. Mais la jeune femme est-elle arrivée là par hasard ?

Sans être Sherlock Holmes, on comprend assez vite le pourquoi de la présence de cette adolescente, ce qui en soit n’est pas gênant. Dans ce huis-clos typiquement "chabrolien", l’important réside dans l’atmosphère, dans les interactions entre les différents protagonistes.


Anaïs Demoustier nue dans son bain dans l'enfance du mal
Les acteurs étant excellents, le charme opère, et, voyeur, on observe les failles des uns qui ressortent, les blessures des autres qui se rouvrent…

Anaïs Demoustier incarne à merveille une adolescente machiavélique mais victime, dénuée de tout scrupule, prête à tout pour arriver à ses fins.

Malheureusement, le scénario ne tiendra pas ses promesses. Les situations rocambolesques s’enchaînent et dans sa deuxième partie, le film sombre dans le n’importe quoi.

Pascal Greggory l'enfance du malEn outre, le sentiment d’être par moment dans une énorme page de pub (pour un service de livraison de pizzas à domicile, une chaîne d’hôtels, des gâteaux apéritifs, etc…) nuit également au film. Je sais qu’il faut de l’argent pour faire un film et donc des sponsors mais on peut probablement le faire de manière plus discrète…

L’ENFANCE DU MAL a la couleur d’un Chabrol, le goût d’un Chabrol mais ce n’est pas un Chabrol ou alors un de ses derniers. Ce qui revient au même…




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