de Jonathan Hensleigh
avec Veronica Sywak, Sandy Gardiner, Callard Harris, Nick Richey, Rich Morris, Del Roy...
Cannibales – Etats-Unis (2007)
Suite
à une rumeur, 2 couples se rendent en Nouvelle Guinée, sur le
territoire de tribus cannibales, à la recherche d'un milliardaire
disparu quelques décennies plus tôt, histoire de réaliser un
documentaire qu'ils comptent bien vendre à prix d'or...
Le
territoire cannibale est très retiré et on va s'en rendre compte vu
qu'il faudra être très patient pour y arriver. En effet, l'immense
première partie (en gros les 4/5 du film) consiste en des dialogues
ininterrompus entre les 2 couples filmés caméra à l'épaule. Ces
derniers s'enfoncent dans la jungle tout d'abord copains comme cochon,
puis ils vont bien sûr s'entre-déchirer, toujours par caméra interposée,
au fur et à mesure de l'aventure et des difficultés.
Du
coup après une bonne heure de péloche, on se demande si on mate
réellement un film de cannibales : pas de gore, pas de nudité, pas de
cannibales (!), même pas un petit animal dépecé vivant... Juste quelques
cranes déposés par-ci par là dans le décor...
Heureusement
les cannibales arrivent enfin et comme dans tout film de ce genre qui
se respecte, une jolie demoiselle, de préférence blonde (sûrement pour
mieux contraster avec les "sauvages") se retrouvera empalée. Ce
coup-ci c'est par la bouche, ce qui est tout de même assez original.
Malheureusement nous n'assisterons pas à la scène, faute de crédits
sûrement, seul le résultat nous sera donné en pâture.
Maigre consolation pour un film qui est vendu comme une suite du cultissime CANNIBAL HOLOCAUST (enfin tout le monde sait qu'il ne faut pas croire ce qui est indiqué sur les jaquettes de films).
Puis
l'action s'accélère un peu : les cannibales, joliment maquillés de
blanc, se font enfin plus présents, on entend des cris dans la nuit, on
voit un peu de barbaque par-ci par là, tout le monde a peur puis se fait
bouffer (mais on voit rien ou presque). Fin du film.
Pourtant, et c'est ça le plus surprenant, WELCOME TO THE JUNGLE se regarde sans déplaisir, c'est un peu comme un sous-PROJET BLAIR WITCH
dans la jungle avec des dialogues nuls mais bien rythmés, sans réel
temps mort, ni action d'ailleurs. Ce qui n'est pas si évident...
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